Merci Floppy !

Rokunn est en proie à un redoutable ennemi. La vicieuse créature s'est faufilée sous ses vêtements, à la recherche du met délicieux qu'a caché sur lui le Gardien. Sa tenue n'ayant pas de poche, il a dû improviser.
Terrifié et honteux, Rokunn danse follement dans le corridor, face au regard amusé de ses collègues. Soudain, miracle: son sauveur vient à lui.

- Tout va bien ? demande Leïftan, perplexe.

- N-Non ! F-F-F-Flop...

Le Lorialet sourit, comprenant directement le problème du jeune homme. Il lui prend gentiment la main et l'emmène dans sa chambre. Lorsqu'il se rend compte de ce qui est en train de se passer, Rokunn oublie la Musarose et son visage s'empourpre. Est-ce que Leïftan va la lui enlever... lui-même ?

RAPPEL DE QUELQUES RÈGLES

➜ C'est une réservation à la fois par personne.

➜ À partir du moment où quelqu'un vous a réservé, il vous est interdit de supprimer votre réservation.
◈ Supprimer votre réservation alors que vous êtes vous-même réservé vous
pénalisera d'un mois d'interdiction de poster sur ce topic.

➜ Le délai pour rendre votre texte est de quatre jours.
◈ A la fin de ces quatre jours, vous recevrez un rappel, et trois jours de plus vous serons accordés
◈ Si après cette durée totale de sept jours votre texte n'est toujours pas rendu,
vous recevrez une interdiction de poster sur le topic pendant un mois.
◈ Vous avez une limite de trois rappels consécutifs. C'est-à-dire que si vous
utilisez 7 jours pour remplir trois réservations consécutives, vous n'aurez
que les 4 jours initiaux pour remplir la quatrième.
Veillez donc à ne pas en abuser.

➜ Il vous est possible de demander une prolongation de votre délai.
◈ Vous pouvez demander cette prolongation uniquement via message privé à l'un
des membres du staff en précisant le nombre de jours dont vous avez besoin.
Sans précision de votre part, votre prolongation sera de quatre jours.

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- Noraangel

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- Noraangel

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Si vous êtes dans cette liste, interdit pour vous de poster ici.
Si vous n'y êtes pas, mais remarquez que la gardienne qui a posté avant vous s'y trouve,
merci de ne pas la réserver, et réserver plutôt la gardienne au dessus
(si son pseudo n'est pas dans la liste, bien évidemment).

Question à la Lune

Debout sur la falaise abritant la citée d'Eel, effleurée par les rayons de sa mère Lune, Moody fixe l'astre céleste. Elle a toujours éprouvé un immense réconfort dans la douceur de sa lumière.
A chaque événement de sa vie, chaque interrogation, chaque remise en question la jeune femme plonge son âme en son cœur. Elle y trouve ce qu'elle y cherche. Habituellement.

La bise légère balaie ses cheveux argentés, rappel de sa véritable nature. Comme pour lui murmurer des paroles réconfortantes, dame Lune la berce de promesses vengeresses. Car aussi mystérieuse soit cette créature du ciel, aussi dangereuse puisse t-elle être. Nul n'est à l'abri de ses réactions lorsque la déesse se voit offensée. Et ce soir en est encore l'occasion.
Moody ne sait que faire de l'imprudente gardienne qui l'a savamment critiqué au détour d'un couloir, entre deux murmures mesquins. L'ignorer, la mépriser – ça sûr et certain – ou lui apprendre les bonnes manières ? Comme laver sa langue de vipère.
Les yeux vairons luisent d'un éclat particulier. En effet, elle vient d'avoir la réponse en sa magie qui gronde dans son ventre. Il serait dommageable de laisser cet affront impuni. Personne n'a le droit de salir Moody sans en subir ses représailles.

RAPPEL DE QUELQUES RÈGLES

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- Moody
- Isaya
- Cacassette

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vague à l'âme

Dans la salle d’alchimie du QG, une jeune terrienne tente encore et encore de créer une certaine potion. Depuis peu, ce laboratoire est devenu ses quartiers. Bien sûr les autres membres de la garde Absinthe peuvent y pénétrer et vaquer à leurs expériences. Néanmoins la jeune femme crée un désordre pas possible, mélangeant des ingrédients parfois dangereux dans le seul but de retrouver un peu d’espoir. C’est que Gaianee n’a plus beaucoup de temps, ses souvenirs s’effritent de jour en jour, la laissant complètement désemparée. Si les prénoms des membres de sa famille restent encore accessibles, le paysage de sa ville natale et ses amies d’enfance sont entourés d’une large brume épaisse dont elle n’arrive à se débarrasser. Si seulement elle trouvait la bonne association de plante, l’exacte dose de maana, elle pourrait enfin se remémorer. Gaianee se donne corps et âme dans cet ouvrage, tellement que ses yeux se teinte d’un bleu profond, comme un vide abyssal. Elle maigrit, et la couleur de ses pointes de cheveux virent au bleu, à force de les laisser tremper dans ses mixtures. La garde étincelante assiste à sa déchéance, pour l’instant impuissant et bien conscient de leur cruauté. Ils restent dans l’ombre, à attendre le jour où cette alchimiste plus que prometteuse calmera la tempête qui agite son être.

Les crocs de l'amour

Edmia ? Oui, on se croise par-ci par-là. Elle travaille à l’infirmerie il me semble, et Nevra est son amant depuis bien longtemps..!

Tiens ! Laisse-moi te raconter leur début ! Pour la petite histoire..!

Tous les jours, Nevra n’arrêtait pas de lui courir après, à lui faire la cour pour l’attirer, et elle, elle l’envoyait toujours valser, parce que d’après elle : « il n’était encore qu’un goujat immature » (je confirme). Puis un beau matin, elle lui offrit une chance de faire ses preuves, histoire de voir si cette amourette en valait la peine… et la charmante droiture du vampire lui fit pas mal impression.
Alors, elle décida de lui laisser une chance, mais les nouveaux tourtereaux s’aperçurent rapidement que leur amour avait un prix...
Lequel tu dis ? Eh bien… le prix du sang.
Oui oui… Celui d’Edmia plus précisément.

A vrai dire, Nevra n’était encore qu’un jeune vampire téméraire fou amoureux, et Edmia n’était qu’une recrue fraîchement mordue de son nouvel amant.

Il avait toujours autant de mal à ne pas craquer et croquer tout ce qui bouge,
Si bien que le vampire s’abstenait gauchement de bisous sur le cou ou encore de longs câlins... (Edmia elle avait toujours une gousse d'ail sous la main en cas où...)

… Vous imaginez ? Une pétillante humaine au sang chaud et un vampire fougueux, voici les jolies clés d'un amour interdit tiens...

Alors assez souvent, Edmia se retrouvait à panser ses blessures après l’acte, et Nevra se haïssait d’avoir les crocs… Il n'aurait jamais imaginé que sa femme ait aussi bon goût...

Mais maintenant, tu les as vu ? Après des années de vie commune, ils peuvent être fiers ! Nevra a cessé de vouloir en faire son quatre heure ! Et il paraît même qu’il lui aurait dit qu’il voulait des gosses !

« Tout plein de mini « Nedmia » partout ! » !

On dit oui !

~~

J'espére qu'il te plaira, j'ai bien aimé écrire cette histoire, et Edmia m'inspire toujours :) !

Pierre qui roule...

L'écho d'un rire qui marque les minutes, les secondes, dans les jardins, le laboratoire. La taverne.
Elle s'y trouve, attablée, sans aucune retenue. Le tenancier goûte sa dernière trouvaille, savoure ses arômes, et lui adresse un signe de tête approbateur. Le sourire de Khyrìís s'agrandit quand elle constate qu'il boit une seconde gorgée, visiblement conquis.

Elle joue avec une pierre verte qu'elle fait passer entre ses doigts avec dextérité. Elle la lance, presque jusqu'au plafond, avant de la faire rouler d'un bout à l'autre de la table.

Elle s'apprête à partir, pour retourner à ses fioles et à ses potions lorsqu'elle aperçoit un nouveau visage. Une toute jeune recrue, qui ne sait pas vraiment où se mettre, qui cherche les gens du regard mais le détourne bien vite sitôt qu'il se croise. L'incarnation même de la timidité.

Une petite moue joyeuse se peint sur le visage de Khyrìís qui se lève, et d'un pas décidé, file s'assoir à côté de la nouvelle. Quelques secondes, elle fait mine de l'ignorer, se replonger dans la contemplation de son caillou, avant de le mettre sous la lumière directe mais diffuse de la lampe à huile.

'Ma plus belle invention, dit-elle, sans vraiment se soucier si l'inconnue l'écoute. L'absinthe liquide, rendue solide. Un concentré parfait, facilement transportable, sans risque d'évaporation. Fabuleux, vraiment".

Son interlocutrice, interloquée la regarde, regarde la pierre. Elle cherche le soutien visuel d'un autre gardien, qui l'aiderait à trouver quoi répondre.

Mais Khyrìís n'est pas du genre à laisser les choses durer trop longtemps, son plaisir n'est pas là.

'La lutine, la mutine, te baratine, chantonne-t-elle'

Elle a toujours préféré l'hydromel.
Un clin d'oeil et Khyrìís s'en va. Elle ne laisse derrière elle que son rire, une souvenir de rencontre confus, et un galet des plus ordinaires.

Fille d'Obéron

Un léger brouillard flottait dans l'air. Léchant les troncs d'arbre, la brume ne montait pas plus haut que quelques mètres, créant une mer blanche sur terre. Un léger vent faisait naître des vagues dans ce flot diaphane. L'air, alourdi par l'humidité, avait une forte odeur de rosée et était frais. Par-delà ce brouillard se levait le soleil, teintant d'orangé les cieux découverts. La beauté de cette scène aurait fait envier même l'Oracle. Or, une féline, les yeux clos et assise en tailleur sur la plus haute branche d'un arbre, manquait ce somptueux spectacle : elle en façonnait un autre, par sa bouche, par ses doigts sur sa flûte. Les notes de musiques qu'elle enfilaient coulaient comme l'eau qui sur les pierres d'une rivière calme, comme le vent qui se faufile dans la chevelure des elfes des bois. Sa mélodie donnait lieu à un paysage mystique, visible uniquement par ceux qui prenaient le temps de l'écouter et de se laisser emporter par cette sérénade soufflée, portée par les flots du vent.

La féline ouvrit ses yeux en amande, entendant le craquement d'une branche, et s'arrêta subitement de jouer. Elle baissa ses prunelles mordorées vers le sol : un jeune loup à la crinière noire aux mèches rouges s'approchait de son perchoir. Ses yeux orangés la fixaient, d'un air curieux. Chrome. Il n'y avait que lui qui savait où elle se trouvait, en tout temps. À croire qu'il la suivait telle une ombre. Peut-être qu'il la trouvait mystérieuse et voulait se mouvoir avec autant de subtilité, autant de sagesse, un jour.

Un regard agacé emplit ses pupilles, qu'elle posa sur le jeune lycanthrope.

- Hey, Miiko veut te voir pour une mission ! lui cria-t-il, perturbant la paix intérieure que la jeune femme était parvenue à trouver en elle-même.

L'oreille droite de la féline s'agita, exprimant son mécontentement. Le petit loup n'avait pas appris à apprécier le silence des bois et il ne comprenait certainement pas cet art délicat qu'est la musique. Elle soupira en laissant sortir un léger grondement et sauta de sa branche, atterrissant gracieusement au sol. Le devoir l'appelait.   

Inspiration musicale (à partir de la 17ème seconde)

L'Ombre du saule.

Sous le saule pleureur, qu’elle définissait comme son havre de paix, Phy contemplait le soleil s’éteindre, bousculé par la nuit. Cette nuit qu’elle trouvait douce et apaisante.

Bien qu’elle dégageait cette aura lumineuse et apaisante, avec sa chevelure d’un lumineux cendré et son expression constamment sereine, Phy n’avait pas intégré la Garde de l’Ombre pour rien. Elle s’était toujours sentie connectée à la nuit. Elle pouvait laisser sa part plus sombre émerger, cette part qu’elle conservait uniquement pour elle, à une exception près.

Le loup-garou avait déjà vu cette facette de Phy. Tout comme elle avait vu sa version créature. Ils avaient l’habitude de se retrouver la nuit, sans jugement, à contempler les constellations et le calme de la forêt.

Ce souvenir était comme ces bonbons acidulés que Phy adorait enfant : réconfortant et amer à la fois. Ces moments n’existaient plus depuis que le loup fréquentait la jeune vampire.

Mais Phy continuait se rituel, plongeant dans ses souvenirs, laissant la nuit s’allier à sa tristesse.