Caresse sur l'océan

Du haut de la falaise, Nora observait le crépuscule se fondre dans l'aurore. Le bleu de ses yeux se noya par la suite vers l'océan en contre bas. Les nuances de bleu, vague ressemblance ave son humeur morose de bon matin.

La jeune femme se recula peu à peu sur la plaine. Un arrêt. Et la blonde fit le chemin contraire, courant à pleine vitesse vers le précipice. Nora se jeta sans un cri, sans aucune peur.

Vire au vent, tournoie, déploie tes ailes dans l'aube grise du levant trouve un chemin vers l'arc-en-ciel se découvrira le paradis. se remémora-t-elle.

Ses ailes se déployèrent à deux secondes de l'impact imminent. La blonde divine fit frôler ses doigts frêles sur le bleu sombre de l'océan avant de piquer vers la grisaille du matin, découvrant au-delà des nuages un ciel bleu resplendissant de bonheur.

Nora eut un soupir apaisée, fermant les yeux pour apprécier les douces morsures des rayons du soleil.

Dragon (almost) boyfriend

"Non... Non... Nonnnnnnn...
- C'était une erreur ! Arrête tout de suite !"

Les protestations embarrassées de l'elfe ne suffisaient pas à couvrir les hurlements de rire de la lycan, effondrée sur sa table de travail en tapant du poing. Bon sang, il était juste venu faire réparer deux trois bijoux auprès d'un "artisan minutieux" qu'on lui avait conseillé, et voilà qu'il a été amené à confier des choses à une quasi-inconnue sur un coup de tête. Artisan ? Sorcière oui ! surement un sortilège de libre-parole lancé discrètement.
Mais mauvais sort ou pas, le mal était fait à présent, et Rokunn craignait que le QG entier ait vent de sa mésaventure maintenant qu'une louve aux airs de renard était au courant. Celle-ci retira son monocle pour essuyer une larme, reniflant grossièrement en le regardant comme s'il était une curiosité.

"Héhé... Tu sais, t'es loin d'être le seul à avoir fait le coup à mon chef de garde," dit-elle en enroulant une mèche argent du prince autours de son doigt qu'il s'empressa de reprendre. "Ici, on s'y connait en matière d'alcool et de fête, et les gaffes ne sont pas rares.
- Je n'ai strictement rien à faire des amourettes du Bastion ;" répondit-il, la pointe des oreilles légèrement rose; "C'est une bêtise, et ce envers ton chef, tu es sensée savoir mieux que moi comment la rattraper.
- Rattraper quoi ? Peut-être qu'il a aimé ton petit numéro ! Ta voix tremblante, tes yeux brillants, la rougeur sur tes joues alors que tu lui confessais tes...
- Suffit ! J'étais ivre !"

  L'ordre ne fit qu'à moitié effet. La jeune femme cessa sa prose érotique pour repartir dans une nouvelle série de gloussements hilares, ravie de l'effet de ses paroles sur le visage de Rokunn.

"Héhéhéééé, si tu veux vraiment l'avis de Wergën, voici ce qu'elle préconise : va le voir dans son bureau, dit lui que la liesse de l'hydromel à engourdi ton délicat palais et que tes mots ont dépassés ta pensée. Puis dis lui que tu y crois toujours et que la porte de ta chambre est ou-
- Merci, c'est tout ce que j'avais besoin de savoir !" La coupa-t-il avait de sortir en trombe de l'atelier, abandonnant ses bijoux aux mains de la louve qui arborait toujours un sourire amusé.

Pour la liste...

Il y a dans les bibliothèques d’Eldarya une section bien particulière et aussi bien souvent ignorée. Les missions prophétiques. Des rouleaux poussiéreux qui généralement servaient plutôt à aider à perfectionner la liste des prophètes de confiance.
Peu avaient une importance capitale et la plupart étaient des missions mineures d’apporter un item commun à un citoyen lambda à un tel endroit, telle date. Bref tout ça pour dire que lorsqu’Haven avait été envoyée vers une ruine sous-marine bien particulière avec la tache de donner à un voyageur, qui devait y passer trois jours après le solstice d’été, une lance antique qui était dans l’inventaire de la Garde d’Eel depuis des siècles, elle ne s’attendait pas à réellement rencontrer quelqu’un.

Habillée en tenue qu’elle espérait cela dit impressionnante au cas où, et ayant posé sur ses yeux un tissu d’apparence opaque mais qui lui permettait de voir parfaitement, un petit bijou d’enchantement, qu’elle avait mis afin d’avoir l’air encore plus mythique et peut-être même un peu divine. 

Après quelques heures d’ennui pur où les quelques gouttes d’amusement apportés par les quelques groupes de poissons qui parfois s’amusaient avec elle autour des ruines, ne suffisaient plus à étancher sa soif d’action, Haven s’apprêtait à rentrer lorsqu’enfin une énergie alien se mit à faire trembler et vibrer le fond des eaux. Un portail d’une sorte qu’elle n’avait jamais vu de sa vie s’ouvrit à une dizaine de mètres d’elle.

Haven garda sa lance à la main mais s’efforça de rester détendue lorsque la silhouette impressionnante d’un homme en sorti. Avec une stature de géant et de longs cheveux gorgés de soleil, sans aucuns signes d’être une sirène il semblait n’avoir aucun de mal à respirer et nager. Il jeta quelques coups d’yeux autour de lui avant de fixer de ces yeux dorés la vision qu’Haven avait pris le temps de créer ce matin devant son miroir. Mais apparemment il n’avait ni le temps ni l’esprit à apprécier les choses de la vie.

-Je dois te battre pour récupérer la lance, tu vas me la donner après une énigme, c’est quoi le plan ?

Déstabilisée de sa pose épique par la nonchalance du bonhomme, Haven répondit avec autant d’attitude.

-Déjà on se présente, Haven presque enchantée de faire ta connaissance … ?
-Arthur, Arthur Curry. J’ai besoin de l’épée.

Voyant bien qu’Arthur était un guerrier et non un quelconque voyageur de portail chanceux, elle ne vit aucun problème à lui tendre la lance dont elle était censée se séparer de toutes façons.

-C’est tout ? Pas de combat, pas de discours ?

Avant qu’Haven ne puisse rétorquer il lui arracha l’arme des mains et se mit à reculer vers le portail tout en parlant.

-Ah c’est parfait merci vraiment, j’avais quelques minutes pour la récupérer, la bataille est pas finie, mais dés que j’ai un peu de temps je repasserais faire un tour, Haven…

Un peu abasourdie par la rencontre et le dernier sourire charmeur de l’étranger, la dernière pensée d’Haven fut qu’apparemment la vieille mère du boulanger d’Eel était une voyante de qualité.

Les Enfants de Prométhée

Rien. C'était l'unique réponse qu'elle était capable de fournir quand on lui demandait ce que cela faisait d'être dans sa peau. Elle aurait aimé pouvoir dire qu'elle ne sentait que le froid, que le métal fusionné avec ses ersatz de chair la tiraillait. Mais rien.
Ce fut une grande préoccupation. Pas au tout début, car le concept de sensation même lui était étranger, à elle qui était née entourés d'idoles féminines d'or et de chrome. Tout lui paraissait normal, y compris le fait de devoir être très vigilante pour ne pas s'abimer, elle qui ne connaîtrait jamais de mise en garde physique et naturelle. Puis elle est descendue de sa montagne, de son volcan, et les a découvert. Les enfants de Prométhée. Si fragiles, si éphémères, semblant vivre aussi vite que le vent. Elle les a longtemps observé, notant avec fascination le rapport particulier qu'ils entretenaient avec leurs corps, si différents du sien. La fatigue, la douleur, ou même un délicieux moment de plaisir provoqué par un met succulent, ou un contact fugace avec l'être aimé. Tout avait l'air si réactif, comme un petit éclair sautant d'hommes en hommes pour les animer et donner à leurs gestes, à leurs réactions cette étincelle qu'elle n'avait pas.

Quand elle était remontée, elle avait posé une question à son créateur, le regardant sagement alors qu'il travaillait avec précision, une nouvelle tête entre ses grands doigts de forgeron.

"La sensation est une faiblesse pour toi. Tu te laisseras griser par les plaisirs terrestres, tu t'y attacheras, mais le jour où tu sentiras ta peau s'arracher et tes membres se briser, tu me supplieras de t'achever. Pour une enfant qui n'a connu que le vide, croit moi qu'il n'y a aucun bénéfice à le quitter"

Dire qu'elle était triste serait incorrect. Savait-elle même ce qu'était la tristesse, elle dont l'âme semblait pure de toute imperfection et dont le coeur était fait de rouage ? Elle ne savait pas, mais aussi surement qu'elle avait connu l'envie pour la première fois, elle ressentit alors une pointe d'amertume lui caresser la poitrine.

C'est le genre de nuit dont on a tous besoin de temps en temps

C’était une nuit pour laisser court à ses envies.

Phy était revenue en début d’après-midi d’une longue mission d’exploration, et après une bonne douche et un bon repas, elle était vite partie se reposer. Sans surprise donc elle s’était éveillée au milieu de la nuit, avec le crâne soudain plein de sentiments.

C’était une nuit où mélancolie et renouveau menaient une dance harmonieuse. 

Elle avait enfilé une jupe bouffante dans laquelle elle se sentait terriblement mignonne, ainsi qu’un haut plus révélateur qu’à ses habitudes, elle s’était habillée pour elle et elle seulement après tout, Ayant envie d’étouffer les regrets et pensées tournées vers un certain homme-loup.

C’était une nuit pour les petites aventures personnelles qui font battre le cœur.

Phy sortit de sa chambre et de petits pas dansant se dirigea vers l’entrée du QG, son fidèle familier la suivait, curieux et plein d’énergie, il faisait des tours autour d’elle. Tirant de la gorge de son amie des rires chuchotés.

C’était une nuit pour s’émerveiller des beautés qui nous semblent réservées.

Elle avait l’impression de remarquer pour la première l’immensité du ciel une fois sortie de la cité. Généralement ses rares sorties nocturnes étaient intra-muros, mais cette fois-ci elle s’étaient sentie enfermée par les murailles et avait eu l’envie d’aller au-delà de sa zone de confort.

C’était une nuit pour les cœurs torturés de doutes et de désirs.

Phy n’avait pas pensé avoir l’envie de s’approcher de Chrome lorsqu’elle l’avait remarqué au sommet du rocher. Elle savait que jamais elle ne pourrait agir sur ses sentiments tant qu’il était heureux avec une autre. Mais Chrome restait un ami trop cher pour être ignoré, si comme elle il était sortie cette nuit, c’est que comme elle sans doute, sa tête avait été remplie.

C’était une nuit pour conversations sans fin ni ennui.

Ils rirent ensemble, pleurèrent même un peu, discutèrent plus que les 6 derniers mois réunis. Leur rappelant à tout les deux à quel point leur amitié leur était précieuse et essentielle. Chrome éventuellement descendit et annonça qu’il devait partir tôt le lendemain pour une mission, Phy lui répondit qu’elle voulait rester un peu plus, elle lui souhaita bonne chance et bonne route, et après un dernier sourire elle le regarda s’en aller.

C’était une Aube pour se sentir renouvelé.

Phy observa le lever du soleil seule sur le rocher. Son cœur était bien plus léger, les rayons de l’astre glissèrent tranquillement sur son visage et bien qu’à nouveau fatiguée, l’apaisement et contentement que la nuit avait apporté remplissaient son être d’une chaleur extraordinaire. Un espoir simple et calme avait pris la place de ses regrets, son esprit était tourné vers le moment futur, celui dans quelques heures et aussi celui dans quelques années, et même celui qui précèderait sa mort. Et tout ces moments étaient unis par le même espoir et la même certitude.

Selune

Songe, envie d'échappatoire et d'un monde où la douleur ne régnerait plus.
Energie vitale à absorber au contact des autres, ne plus en avoir peur.
Libre, elle veut être, ne plus craindre autrui. Vivre sans se soucier des qu'en "dira-t-on".
Utopie, voilà ce dont elle rêvait au quotidien. Où les gens ne seraient que des éléments positifs pour les autres.
Négativité abolie, positivité absolue pour le bien-être de tous.
Etreinte, pour le réconfort dont elle avait besoin. Le cœur apaisé, elle inspirait.

Elle était Selune, une jeune femme introvertie et sensible, qui rien ni personne ne pouvait y changer quelque chose. C'était ainsi qu'elle était faite, pleine d'espoir et de naïveté.

Réunion pour... pour quoi déjà?

Quiconque avait cru qu’Huang Hwa envoyait Moody en mission diplomatique était soit terriblement naïf ou tout nouveau à la garde. C’était une mission d’intimidation pure pour la chef de la garde, Moody y voyait une récompense pour les dernières missions tendues qu’elle avait traversé.

Les chefs d’un clan barbare du nord d’Eldarya allaient tout juste arriver à l’emplacement choisi par Moody, une propriété de Nevra, qui était livide de cette décision d’ailleurs. Il ne doutait pas un seul instant que Moody lui rendrait sa maison de vacances dans un état de bordel complet dans tout les sens du mot.

Elle avait préparé chaque détail avait énormément d’excitation, les 4 représentants barbares qui allaient arriver d’une seconde à l’autre allaient être intimidés, effrayés et séduits jusqu’à soumission, ça elle se l’était promis. Les portes s’ouvraient une à une dans la maison, les serviteurs guidaient sans doute un groupe de plus en plus confus à travers les couloirs sombres de la propriété.

Moody avait effectué sa recherche, de cette tribu, le chef était célèbre pour sa fidélité envers sa femme, son bras-droit n’était qu’un jeune fiancé et les deux autres guerriers vétérans bien que mariés étaient ouverts aux aventures. C’était donc sur le chef qu’elle allait devoir concentrer son attention, les autres tomberaient tout naturellement. Prélassant ses jambes nues sur le divan, un verre de vin rouge à la main et son familier à ses côtés elle ne bougea pas d’un pouce lorsque deux servants vêtus seulement de masque recouvrant leurs crânes entiers et de sous-vêtements noirs moulant ouvrirent la porte et laissèrent entrer 4 hommes-géants portant encore les armes et fourrures de leurs pays. Une fois tous passés le seuil de la porte les servants repartir aussitôt et le claquement de la porte résonna dans la salle.

Buvant lentement de son verre, Moody observa les 4 guerriers et leur malaise. Elle se leva alors, laissant la vision qu’elle se savait être se découvrir aux yeux des étrangers, la coupe du vêtement était faîte pour accentuer chaque courbes et atouts après tout. Elle se délecta alors de leurs réactions, le chef ne quitta pas ses yeux du regard, mais était visiblement tendu et pensait peut-être que Moody n’avait pas remarqué le léger déglutis de sa pomme d’Adam. Son bras-droit avait les yeux exorbités et n’essaya même pas d’être discret dans son observation silencieuse du corps de leur hôte. Et enfin les deux autres guerriers de quelques années plus âgés s’étaient regardés en même temps et affichaient maintenant le même sourire appréciateur et confiant.

Moody savait exactement ce qui allait se passer dans cette soirée, d’abords elle allait devoir briser la volonté du chef, passant de menace à réconfort pour l’étourdir et pour affaiblir son esprit elle allait utiliser sa magie pour envoyer régulièrement dans son esprit des images d’elle et de potentiels moments à venir, et après quelques heures de vaillante résistance, il abandonnerait, signerait le traité dont la réunion était censée être le sujet et la véritable fête allait ensuite commencer. Les nouvelles recrues allaient décidemment la penser diplomate douée...

Cosy

Et alors qu'une ambiance jazz s'entendait dans l'air, la demoiselle regardait le doux spectacle qui s'offrait à elle. Les gens se mélangeaient et se balançaient doucement, les corps unis et collés entre eux. Un faible soupir s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle caressait la longueur de ses cheveux blancs.

Le crooner murmurait des paroles, en symbiose avec la voix mielleuse de la femme. Ce genre de moment apaisait Jaeh, il n'y avait plus de guerre, plus d'histoires dramatiques, plus de soucis. Tout était devenu, l'espace d'un instant, une insouciance débordante. Le monde semblait utopique, rien ni personne ne pouvait entraver à cette bulle rassurante.

Cette ambiance cosy, à Balenvia, elle ne l'oublierait pas de sitôt.

La bibliothèque

Les paupières lourdes, elle tentait de lutter contre le sommeil. Ce grimoire était si soporifique que la jeune femme ne savait même plus de quoi il relatait. Un soupir passa la barrière de ses lèvres, la main écrasée sur ses lèvres.

"C'est si barbant..." marmonna-t-elle en tournant une page.

Pourquoi était-elle là déjà ?

Ah oui. Pour aider Keroshane à trier les livres de cette foutue bibliothèque. Ne pouvaient-ils pas se ranger tous seuls, à la volée ?

"Wingardium leviosaaaaaaaaa" se mit à hurler Yhkar dans un coin de la bibliothèque.

Intissar sursauta, émettant un cri surpris, une main contre sa poitrine. Dans quel monde parallèle était-elle encore tombé pendant son sommeil? Elle essuya la bave au coin de ses lèvres en se redressant du chêne de la table.

Bienvenue à Eel

Elle marche avec intention et détermination. On entend seulement ses pas à elle, suivit du lourd trainement de son familier sur le sol. Une brise légère fait vibrer les cimes des arbres qui l’entourent. Son regard est fixé devant elle, mais tout ses sens sont concentrés sur son environnement. Cela fait trop longtemps qu’elle n’a pas entendu d’oiseau chanter à proximité. Cela fait trop longtemps qu’une ombre lui échappe du regard.  Les cercles d’or qui entourent ses bras vibrent si subtilement qu’elle seule reçoit l’avertissement divin, elle baisse la tête et lève immédiatement sa main gauche vers l’arrière un bouclier impalpable levé derrière elle.

Et juste à temps apparemment. Le couteau qu’elle a évité de justesse se plante dans le sol devant elle au même instant qu’un homme, non, vampire elle en reconnait l’aura, se fait arrêter par son bouclier. Les deux dagues qu’il tient aux mains sont apparemment maudites et elles s’enfoncent en effet lentement dans la barrière magique. Si elle n’avait pas dressé une protection maximale, les lames auraient foncées avec peu de ralentissement vers son cou.

Sa main droite a heureusement eu le temps de préparer une attaque qui si la cape qui entoure le vampire n’est pas brodé de protection, pourrait le brûler fatidiquement. Un pouvoir solaire comme le sien n’est pas clément envers les créatures de l’ombre. L’attaque s’échappe de sa paume tendue avec un craquement de l’air bruyant. Son attaquant est plus agile qu’espéré et bien qu’une grosse partie de sa tenue partent en cendres, il atterrit à quelques mètres d’elle, se redressant directement en position de défense. Les lambeaux restant de sa capuche tombent, laissant apparaitre un seul œil vif, une chevelure noire et les oreilles légèrement pointues d’un vampire adulte.

Alors que Lakeisha se redresse aussi, les enchantements qui se créées autour de ses mains tout sauf défensifs, son familier entoure ses jambes et le sifflement de colère qu’il produit fait trembler le sol, ses jambes à elle, et celles musclées du vampire aussi elle remarque avec satisfaction, se tendent par l’effort requis pour garder leur équilibre. Avant qu’une autre phase d’attaque et de défenses puisse commencer cela-dit, une flamme bleue immense sort de la forêt et plonge sur le sol entre eux deux.

Choquée par la puissance magique dont elle vient d’être témoin, son regard se tourne immédiatement vers la kitsune qui sort du couvert des arbres.

-Que nous vaut votre arrivée à Eel prêtresse ?

Le ton faussement soumis lancé vers elle agace son familier autant qu’elle puisqu’il dresse sa tête au-dessus de tout humanoïdes présent dans un signe de menace qu’ils seraient stupides d’ignorer.

Reconnaissant que le moment n’est plus au combat, elle commande ses enchantement à disparaitre, et relaxe ses bras, son dos est droit et fier lorsqu’elle répond avec autorité et calme.

-Je viens pour vous soutenir Kitsune, pas vous soumettre, vous feriez bien de montrer plus de respect envers celle qui pourrait faire la différence entre votre survie et la mort lente de votre garde.