Bonjour~

Alors, on pourra dire que j’ai bien pris mon temps avec de me manifester sur ta fiction :’)
C’est un projet tellement ambitieux, tellement grand et fascinant qu’il en est un peu imposant… Faire des choix pour influencer l’histoire, avoir presque droit de vie ou de mort sur les personnages : quel fardeau! Oui, je suis une Obsidienne couarde, c’est probablement pour ça que j’ai été placé dans l’Absynthe à l’origine x)
Je plaisante, mais j’avoue que je me suis mis la pression (toute seule) que si je commençais à suivre ton histoire, je devrais commenter à chaque fois. Je voyais ça (dans ma tête) comme un engagement à long therme que je n’étais pas certaine de pouvoir tenir.

Mais c’est ma petite voix parasite qui extrapole tout ^^’
Quand je me suis enfin bottée les fesses pour commencer à lire tes chapitres et passer par-dessus mes excuses en carton, je suis tombée sous le charme de ta plume et de ton récit. J’ai donc bien regretté de ne commencer que maintenant :’)

J’avais, à l’origine, prévu de commenter après avoir lu la moitié des chapitres. Mais une chose en entrainant une autre (dont quelques soirées à lire beaucoup trop tard :’)), je suis maintenant à jour dans les chapitres! J’ai tout dévoré en une semaine et des poussières! Cette semaine se fait de plus en plus loin dans le temps par contre, parce que je suis une vilaine procrastinatrice ^^’
Du coup, je vais essayer de faire un topo, en m’appuyant seulement sur ma petite mémoire et en tentant de rendre justice à l’œuvre incroyable que tu nous proposes o/

Alors, l’histoire se déroule du côté des Typhons qui décide d’effectuer la délicate mission d’aider Sheraz. À prime abord, on ne comprend pas la complexité de cette mission. Sheraz n’est pas n’importe qui : c’est l’une des personnes les plus protégés d’Odrialc’h, mais probablement d’Eldarya. Mais plus les chapitres filent, plus les éléments de contraintes s’ajoutent : son statut de Haut Elfe, ses liens avec les fées, la proximité de l'Éminente Ysul Gra Bolumbash, le palais qui semble de plus en plus impénétrable… C’est pas demain qu’il sera libéré :’)

Au passage, les expériences sur les humains, les fées qui sortent de chez elles, le frère d’Ezarel, les complots des Mircalla, Leiftan s’ajoute à la liste des problèmes du Cartel. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont occupés :’)

Pourtant, même si tous ces éléments leur cause bien des problèmes, ça rend l’histoire passionnante! Tout est lié, alors même si ça concerne beaucoup d’aspect, ça nous aide à avoir une vision globale de la situation et on n’a pas l’impression de s’éparpiller. Même avec les RP, ça donne l’impression un peu des séries télé où on suit parfois plusieurs PoV ou sous-intrigues : ultimement, ça fait effet entonnoir et tout se rejoint. Et franchement, ça, ce n’est pas une mince affaire et pourtant, ça te semble venir naturellement alors chapeau o/

Pour les points plus précis, ma mémoire me fait défaut, mais en voici quelques-uns en vracs (et pas forcément en ordre chronologique ^^’) qui m’ont marqué :

Dernière modification par Florianne (Le 14-08-2022 à 03h56)

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Bonjour tout le monde,

Alors que dire... j'avoue que uh, l'autre fois j'avais seulement lu le chapitre et pas les rp du coup là... j'ai eu une longue session de lecture et honnêtement si j'avais pu avoir le chapitre suivant en prime ça ne m'aurait pas dérangé.hhsfjojf Helouri je te retiens, je suis fâché 
Avoir dû m'éloigner de cette fiction pendant un certain temps... je me rend compte à quel point je suis reconnaissant de pouvoir lire cet univers, très heureux de l'avoir découvert.
Bon alors écouter du Anson Seabra en même temps c'était peut-être pas la meilleure idée parce que ça m'a rendu bien émotif tout ça au point que je ne suis même pas sûr de ce que je pense ahah. Ces deux derniers chapitres m'ont vraiment retourné. Rose??? Nevra??? Sexta???Je ne comprend pas tout ce qui passe mais je ressent l'urgence de la situation et la confusion (c'est le cas de le dire ahah).
Très franchement cette session de lecture m'a vraiment plu malgré l'horreur, c'est comme si je regardait un film. J'avais vraiment une image et un son sur tout ce qui se passait (avec un peu d'imagination sur la suite et sur des lieux ou le personnages ne sont pas du coup c'était un peu difficile a suivre, merci mon esprit débordant qui ne sait pas se concentrer). Mais malgré mon manque de concentration si j'ai pu voir et entendre tout ça en lisant, c'est que j'ai trouvé ça vraiment bien écrit et si je pouvais avoir une copie papier Voire une BD omg!!! un jour je serai aux anges.

Ohlala tout ce qui se passe, j'espère que les civiles n'ont trop rien et que tout le monde peut évacuer! Et l'hôpital? Et les gardiens en réhabilitation dans leurs quartiers? Ils vont bien, tous? T-T
J'étais un peu dans le flou mais je comprend mieux maintenant certains points de nos derniers échanges, Aes quoique j'avais quelques suspicions mais j'étais loin de m'imaginer ce chaos.

Ay et petite arenthèse avant d'oublier, même si je ne comprend pas pourquoi Valk fait le zozo sur l'illu chapeau pour ce b=ig muah a Waïti!

Dernière modification par ZuzoHyo (Le 14-08-2022 à 13h39)

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UID 817400064 || commissions : ON

Par Aelianne

P  R  A  Y     G  O  D      T  O    K  E  E  P    Y  O  U  R    A  S  S    S  A  F  E
F  R  O  M    T  H  E    H  U  M  A  N    W  A  R  R  I  O  R

Sira Milliget et W'ityka Tia

Le voyage a été immensément long. Plusieurs mois, à vrai dire. L’expédition est en préparation depuis de très longs mois et ce, conjointement par la guilde des élémentalistes de Gridania, celle des arcanistes de Limsa Lominsa, ainsi que des érudits de Sharlayan. Le but est d’explorer un continent très éloigné, par delà l’océan Indigo à l’ouest du continent d’Eorzea. Les suppositions vont bon train parmi les érudits, bien sûr, mais rien ne peut être vérifié et affirmé à moins de s’y rendre directement. Un navire a alors été affrété par le Maelstrom. La flotte navale de Limsa Lominsa n’a pas son pareil pour ce qui est des navires marchands ou d’exploration et c’est bien volontier que l’Amiral a prêté un de ses plus beaux bâtiments pour la réussite de cette mission d’exploration.

L’équipe compte de nombreux hommes et tout autant de femmes passionnés et motivés. Des chercheurs, des explorateurs, des glaneurs ainsi que des combattants, pour protéger les scientifiques. Tout ce beau monde dont le sang bout à l’idée de découvrir un nouveau continent, d’apprendre sa flore et sa faune, peut-être rencontrer les peuples qui y vivent et établir alors de nouvelles relations.

W’ityka Tia est un de ces scientifiques. Bien qu’il sache manier la claymore, il n’en est pas un expert et puis, il ne peut pas mener ses études à bien s’il doit constamment surveiller ses arrières. W’ityka Tia est un jeune miqo’te, âgé d’un peu moins de trente ans. A Eldarya, d’aucun le prendrait pour un brownie félin. Ses longues oreilles rousses et sa queue en panache suggèrent l’agilité de son corps ainsi que ses sens de perception aiguisés. Le jeune homme est éthérologue. C'est-à-dire que son métier consiste à mesurer, comprendre et interpréter les flux d'éther, dans le monde. Lui, il étudie le mana.

Alors quand ça fait presque une semaine qu’ils ont mouillé l’ancre dans une baie, mais qu’une seule équipe scientifique a été autorisée à descendre, W’ityka perd patience. On lui a vendu de l’aventure, à lui, des découvertes, des frissons. S’il avait sû qu’il serait coincé sur le pont du navire à regarder ces andouilles d’arcanistes étudier le sable de plage, il serait resté chez lui. Qu’à cela ne tienne, il va se carapater, ni vu, ni connu. Ses oreilles rousses se plaque dans sa tignasse épaisse. Il pince sa barette pour que ses mèches  rousses ne gênent pas ses yeux et son regard couleur cactus étudie déjà le meilleur moyen de filer en douce du bateau.

Partir à la nage serait plus discret, mais ce serait au risque d'abîmer son matériel dans sa besace de cuir. Il doit prendre un des canots, c’est la seule solution viable. Il se pince les lèvres. Comment ne pas se faire prendre avant d’avoir fait 10 mètres ? L’idée fleurit dans son esprit filou et voilà qu’il établit un petit plan tout simple mais efficace. Le jeune homme profite de l’heure du repas, où la plupart des personnes sont affairées en cale à se restaurer, pour prendre un pain de maïs, des biscuits secs et un lassi à la rolanbaie. Mais surtout, il file à l’arrière du bâteau pour y faire descendre un canot et se carapater tant bien que mal vers la plage.

Après avoir soigneusement évité les arcanistes dans leur campement, l’éthérologue s’aventure dans la plaine et oriente son intérêt vers l’abri des bois. S’il ne veut pas se faire prendre, autant opérer à couvert. Et si une équipe peut déjà mettre pied à terre, W’ityka estime que c’est parce qu’il n’y a pas de danger. Le voilà donc, qui sort son éthéromètre fétiche pour mesurer le mana ambiant. Les premiers chiffres arrivent et le miqo’te fronce ses sourcils. La teneur et la densité de l’éther ici sont bien différentes de chez lui. Il se demande comment cela influence le vivant…


Ce qu'il ignore, c'est que son manège n'échappe pas à un œil fasciné. Un œil dont le propriétaire s'est carapaté comme lui, à l'insu de son entourage. Planté parmi les arbres, aussi silencieux qu'une ombre, il pourrait presque se fondre dans la nature si son voile hivernale n'imprégnait pas les lieux de la fraîcheur des Terres Gelées.
Ébahi par l'homme en costume à l'étrange appareil, Sira l'observe, une moue amusée sur les lèvres. Il se demande bien ce qu'il fait et ce qu'il voit.
La fée Milliget qui ne s'attendait à croiser personne dans la forêt est comblée ! Elle a bien fait de s'en aller et tant pis si elle se fera gronder.
Ses longs bras maigres derrière le dos, Sira se met à marcher à pas lents. Sa longue robe couleur saphir ondule autour de sa silhouette famélique et ses boucles d'un rose fatiguées se balancent. Il a dégagé son visage rond, son voile formant une cape glacée autour de ses épaules et s'il est incertain de la meilleure façon de demander au monsieur ce qu'il fait, les bonnes manières de sa mère ainsi que de ses frères et sœurs lui reviennent en mémoire.
Dire bonjour, se tenir droit, faire une révérence, ne pas poser de questions embarrassantes, ne pas parler trop longtemps, ne pas raconter la vie de sa famille… Sira grimace. Il fera de son mieux.
La fée se tient près de l'homme en costume. Le froid de son voile envahit déjà les lieux alors que Sira embrasse sa silhouette de ses grands yeux noisettes. Il est très distingué, le monsieur aux oreilles et à la queue animales. Sira ne croit pas en avoir vu des si bien habillés au sein de la cité d'Eel. Pas comme ça, en réalité.
Enjoué par sa découverte, il libère ses ailes membraneuses et salut l'homme distingué d'un tonitruant :

« Bonjour ! »

W’ityka est tellement concentré sur ses relevés, qu’il ne prend pas garde à la démarche feutrée qui s’approche de lui. Le “bonjour” scandé haut et fort lui fait redresser vivement la tête, oreilles toutes pointées en avant pour ouvrir bien grand ses pavillons. Quand il tombe nez à nez avec une personne au teint pâle, W’ityka cille. Son mouvement de recul ne change rien à la situation si ce n’est qu’il aperçoit les ailes membraneuses dans son dos.

« Bonjour…»  répond-il avec plus de retenue.

Ça alors, le miqo’te a entendu les bribes de rapport de l’équipe d’exploration déjà à terre, concernant des villageois un peu plus loin, mais il n’a pas l’impression que cette personne devant lui corresponde à leurs descriptions. L’éthérologue regarde autour de lui, un frisson courant le long de sa colonne vertébrale. Il se demande s’il y en a d'autres, s’il s’agit d’une embuscade. Mais cette fée semble seule.

« Vous… vous êtes perdue ? Si c’est le cas, je crains de ne vous être d’aucun secours, ma demoiselle…»

Sira se met à glousser, les mains devant la bouche. Il trouve le bröwnie élégant, aux belles oreilles, assez drôle et il est bien content d'être sorti aujourd'hui, même si Candice risque de le rouspéter.
La fée Milliget fait de grands gestes pour indiquer que tout va bien avant de s'expliquer :

« Je suis Monsieur Sira Milliget, mais ce n'est pas grave ! Et je ne suis pas perdu, je me promène et je sais où je vais. Mais toi, qu'est-ce que tu fais avec ton objet bizarre ? Tu es perdu et tu cherches ton chemin ? Il n'y a que la mer par là et si tu n'as pas de bateau, tu vas être drôlement embêté… »

Et si c'est le cas, Sira fera tout son possible pour l'aider, même s'il sait que demander à sa famille ne sera pas une bonne idée. Le miqo’te couche ses oreilles en arrière, gêné de s’être trompé. Il marmonne quelques excuses et tend la main qui tient le petit objet. Cela ressemble à une étrange boussole, avec différents chiffres et symboles.

« Enchanté Sira Milliget. Je m’appelle W’ityka Tia, et ceci est un éthéromètre. Il me permet de mesurer la densité de l’éther environnant. Tu sais ce que c’est, l’éther ? demande W’ityka. »

L'éther ? Sira réfléchit très fort parce que ça lui dit quelque chose. Sa Maman et ses frères et soeurs en ont déjà parlé dans le cadre de la médecine et s'il ne veut pas passer pour un idiot face à un inconnu, il a tout de même intérêt à s'en souvenir.
Lissant distraitement le devant de sa longue robe bleue, il plisse ses yeux noisettes et répond d'une voix lointaine :

« C'est un liquide incolore… Très inflammable… Qu'on appelait l'huile de vitriol… Qui a des propriétés analgésiques… Ah, et on peut utiliser l'éther comme anesthésique général ! C'est vrai ! Tu es médecin ? »

W’ityka hausse les sourcils sur son front, plutôt impressionné par les connaissances de Sira. Il avait l’air si jeune et innocent que l’entendre réciter ce qu’est l’éther pour lui, dans des termes si techniques, surprend beaucoup le miqo’te. En tout cas, une chose est sûre, ils n’ont pas le même vocable ici pour des choses aussi primaires et primordiales que l’éther.

« Oh et bien je… je suis éthérologue, mais cette étude me permet également d’apporter des soins, en effet.  Là d’où je viens, l’éther n’est pas vraiment matérielle. Du moins, pas dans son état naturel. L’éther c’est… invisible, inodore, imperceptible à la plupart des êtres. C’est l’énergie du monde, le souffle de la terre. C’est ce qui rend nos sorts de magie possible. Il y a l’éther sauvage, naturel, et il y a notre éther vital. Mon travail consiste à étudier les propriétés de l’éther. Je suis ici pour cela. Pour… comprendre ce qui est différent, ici. »

Le miqo’te a beaucoup parlé, mais quand il rencontre quelqu’un avec qui il peut échanger sur la passion de son métier et qui n’a pas cette attitude hautaine des arcanistes, il ne tarit plus de mots. À nouveau ses oreilles s’inclinent en arrière et sa queue ondule et tique dans son dos, comme le pendule d’une vieille horloge déréglée.

« Tu as l’air de t’y connaître en médecine. D’où te vient ce savoir ? »

Sira est fasciné par les connaissances de W'ityka. Il ressemble presque à un Maître de la médecine, même si la fée Milliget ne comprend pas vraiment ce qu'il décrit. Ou plutôt si : ça ressemble au maana et ça n'a rien à voir avec l'éther. Pas celui qu'il connaît.
Heureux de discuter avec quelqu'un qui sait beaucoup de choses, il agite les bras dans tous les sens et répond d'un ton enjoué :

« C'est à cause de ma famille ! Maman et mes frères et sœurs ! Notre ancêtre, sabarana a découvert la médecine il y a longtemps. Alors on apprend et on entretient ce précieux savoir de génération en génération. Mais on fait des recherches aussi, comme toi ! Pour découvrir de nouvelles façons de guérir des maladies compliquées comme les maladies de l'esprit. »

Puis Sira songe à l'éther de W'ityka. Quand il explique à quoi elle ressemble, ça ne lui évoque pas du tout celle utilisée pour endormir les patients. Très désagréable, d'ailleurs à cause des nausées, mais aussi d'autres effets secondaires peu enviables, si bien que Shelma essaye de prouver la toxicité de cet éther-là.
De toute façon les Milliget cherchent à concocter d'autres agents anesthésiques aussi efficaces et moins embêtants pour les patients.
Mais ce n'est pas la question et Sira fait son possible pour rester concentré. Il lève un doigt pour l'agiter, puis poursuit :

« Ce que tu décris, ça ne ressemble pas du tout à l'éther que l'on utilise dans la médecine ! C'est comme le maana d'ici ! C'est comme ça qu'on l'appelle. Le maana, c'est une énergie incolore, inodore et imperceptible par tous les faeliens. Ça fait partie de l'organisme comme l'oxygène et grâce au maana, on peut utiliser la magie. C'est comme ce que tu dis, non ?
- Oui, c’est tout à fait ça ! C’est la même chose, mais on a un mot différent, tous les deux pour le décrire, s’enjoue l’éthérologue dont la queue rousse ondule plus légèrement. »

Il note aussi qu’ici, il parle de faeliens. W’ityka suppose que cela découle du nom de ce pays, tout comme ils mentionnent le peuple d’Eorzea par le terme éorzéen. Il ne relève donc pas ce point, mais le garde gravé dans son esprit.

« Ta famille poursuit une belle et noble cause. Les maux ne pourront jamais être tous éradiqués et le peuple aura toujours besoin de quelqu’un qui saura le soigner. Peux-tu me parler des maladies de l’esprit ? Qu’entends-tu par cela ? »

Tout de suite, là comme ça, cela évoque la subjugation, dans la tête de W’ityka, mais tout comme le vocabulaire est différent entre les deux peuples, peut-être que les maladies divergent également.

Sira se gratte la tête et réfléchit à la meilleure réponse possible. Les maladies de l'esprit, c'est un vaste sujet qui n'est pas encore tout à fait compris en Eldarya, même si sa famille fait de son mieux.

« C'est compliqué, amorce-t-il en lissant une mèche de ses cheveux, parce que les maladies de l'esprit affectent la tête, mais pas le cerveau. Elles affectent la personnalité, mais pas le corps, tu comprends ? Ou peut-être que si, mais on ne l'a pas encore découvert. »

Puis, embarrassée, la fée Milliget ajoute en se désignant avec un doigt, tapotant son crâne.

« Moi, j'ai une maladie de l'esprit, mais on ne sait pas ce que c'est. Mais c'est assez facile de la décrire parce que quand on me compare à mes frères et soeurs, je suis plus stupide. Je suis grand, mais petit dans la tête alors que normalement je devrais me comporter en adulte. Mais je ne sais pas faire. Je suis souvent perdu, je panique pour peu de choses et je ne me comporte pas de la bonne façon au bon moment. C'est ce que j'ai, mais même de le savoir, ça n'aide pas beaucoup. »

Sira s'agite de nouveau, puis passe à d'autres exemples, comme si le sien n'était pas suffisant pour décrire les maladies de l'esprit. En comptant sur ses doigts, il énumère ce qu'il sait :

« Il y a des enfants qui sont différents et qui n'arrivent pas à grandir correctement parce qu'ils voient le monde d'une façon étrange, il y a ceux qui ne supportent pas d'être touchés, ceux qui ont peur des autres. Il y a des faeliens qui développent des maladies de l'esprit après avoir consommé des stupéfiants, il y a ceux qui sont dangereux parce qu'ils aiment trop quelqu'un, il y a les personnes âgées qui finissent par tout oublier, même comment manger ou se laver… Tu vois c'est difficile de toutes les dire et de toutes les étudier ! »

W’ityka opine du chef. Il voit tout à fait ce dont parle Sira. Il a déjà pu se confronter à quelques-unes d’entre ces maladies, même s’il ne les connait pas toutes.

« En effet, il est compliqué de toutes les étudier, et plus encore de les comprendre pour les soigner. Vois-tu, chez moi, certaines de ces maladies sont directement liées à l’éther… au maana. Un afflux trop important de maana peut dérouter l’esprit. Comme lorsque que tu te rends dans une jungle épaisse où la végétation photosynthèse trop d’oxygène. Ça fait tourner la tête. Mais le manque de maana peut déstabiliser aussi. Pour garder la même métaphore, si tu vas trop haut sur une montagne et que tu manque d’oxygène, alors tes capacités s’amenuisent, ton corps garde ses forces pour les fonctions vitales et l’esprit… ne semble pas en être une. »

L’éther est à l’origine de beaucoup de rouages et de mécanismes du monde. Mais pas tout. Du moins, concernant les maladies. W’ityka songe que si les vieilles personnes perdent leur tête et oublient les gestes les plus anodins du quotidien, c’est parce que leur cerveau est fatigué d’une longue existence et qu’il s’endort petit à petit. Toutefois, il a pu remarquer que cela n’est pas égal d’une personne à l’autre. Le miqo’te ajoute quand même en penchant la tête sur le côté.

« Tu as l’esprit candide et bon, mais tu n’es pas stupide, Sira Milliget. Je te trouve même particulièrement éclairé. »

L’éthérologue observe son petit appareil et fait signe à Sira de le suivre. Il marche doucement en guettant les réactions de l’aiguille flêchée et des jauges. Quand l’étrange boussole s’affole, le miqo’te s’arrête. Ses oreilles et sa queue frétillent de contentement et un sourire fend son visage d’une lumière nouvelle. Il a repéré un peu plus tôt que l’éther est assez singulier ici, qu’il tourbillonne et qu’en quelques mètres, il peut passer d’un creux à un pique. Il sait ce que ça signifie.

« Ici, c’est plus dense. Tu vois, je pense qu’il y a un nœud d’éther dans cette partie de la forêt. »

Il explique à la fée qui ouvre de grands yeux intéressés.

« Imagine… notre monde est bâti sur une toile où chaque fil est un flux d’éth- de maana. Et chaque intersection de fil représente un nœud, un carrefour. Sur ces carrefours, le maana est plus dense, plus fort. Si tu regardes tout autour, tu remarqueras que la faune et la flore sont plus luxuriants ici. Comme autour des points d’eau. La vie est naturellement attirée par les nœuds, parce que l’éther est vital. C’est en nous. »

Et tout en parlant, W’ityka ouvre les bras vers la canopée, lui offre son visage où dansent quelques pastilles lumineuses du soleil qui perce à travers les feuillages. C’est agréable.

Sira l'observe avec une fascination non dissimulée avant de faire comme lui. W'ityka aime beaucoup la nature et il a bien raison même si ici, à Eldarya, elle est dans le déclin. Mais ça, il n'en parle pas sinon il se fera rouspéter.
Des nœuds d'éther… La fée Milliget appelle toute sa concentration et toute sa réflexion. Ça lui parle, ce genre de chose, alors ce n'est pas le moment de se laisser distraire par un lovigis qui prend son envol !
Rivant ses yeux noisettes sur la boussole de W'ityka, il s'exclame :

« C'est très pratique comme objet, si on pouvait avoir la même chose pour pouvoir trouver facilement une hémorragie interne, ce serait bien ! »

Ah, voilà ! Quand son interlocuteur parle de fils et de carrefours, ça lui fait penser à la toile d'un chead ! Mais W'ityka ne sait sans doute pas ce qu'est un chead alors ça ne sert à rien.
Par contre, la vie, ça, ça parle à Sira ! Beaucoup d'études de sa famille lui reviennent en mémoire et s'il se perd quelques secondes, il parvient à faire du tri et à sélectionner ce qui serait le plus intéressant pour son nouveau compagnon d'aventures.

« Je ne sais pas pourquoi mais ce que tu dis, ça fait penser à l'âme ! À l'âme et à plusieurs hypothèses de ma famille, qui disent que les faeliens auraient des nœuds énergétiques en eux. Ce ne serait pas une énergie comme le sang, mais quelque chose de plus primitif et imperceptible, comme… Comme un champ invisible qui serait autour de nous et qui pourrait expliquer nos perceptions et nos instincts. Pour l'âme, je me souviens juste qu'on se demandait si on pouvait la trouver grâce à son poids. Si une personne devient plus légère quand elle meurt, par exemple. Mais on ne s'est pas trop attardé là-dessus. »

L'âme, c'est quelque chose de compliqué, surtout qu'en Eldarya, personne ne peut dire où on va quand on meurt. Il y a déjà eu des cas de faeliens qui étaient cliniquement morts mais qui ont réussi à être réanimés et qui disent avoir vu et vécu des choses.
Maman avait tout de même consigné leurs expériences, mais c'est resté de côté pour le moment.

« C’est très intéressant, ça. Nos ancêtres disaient qu’on retournait à la planète lorsque notre enveloppe charnelle mourrait. Notre âme qui est pure énergie retournait alors dans la Mer des Étoiles. Notre énergie retournerait à un tout, avant d’être utilisée à nouveau pour former une toute nouvelle âme, qui se logerait dans une toute nouvelle enveloppe charnelle. Nous n’avons rien à ce jour qui étaye ces récits historiques, même si nous percevons bien l’extinction de l’éther à la mort d’une personne. Cependant… nous n’avons jamais fait de lien avec la charge pondérale d’un corps. Je ne sais pas si cela à un lien. Ne dit-on pas d’ailleurs qu’un cadavre est plus lourd encore ? »

Le miqo’te porte la main à son menton, ses doigts jouant avec sa petite barbichette. Il réfléchit. L’âme serait comme un champ invisible, une sorte d’aura, alors. Il serait intéressant d’élaborer un appareil pour permettre de visualiser cela. Et si l’âme est constituée d’éther, alors W’ityka est persuadé que l’entreprise est possible.

« En fin de compte, reprend Sira, toi tu penses que l'éther dont tu parles et le maana d'ici c'est pareil. Que c'est la vie dans l'air qui vient compléter l'oxygène qu'on respire et que sans lui, on serait incomplets et appauvris en énergie. C'est intéressant parce que nous en médecine, on a des filtres d'oxymétris pour mesurer le taux d'oxygène dans le sang, mais on n'arrive pas encore à faire la même chose pour le maana. Pourtant si on pouvait le faire, on saurait quelles espèces faeliennes ont le plus besoin de maana pour vivre et pourquoi. Vous pouvez mesurer l'éther chez les gens là d'où tu viens ?
- Certaines personnes ont cette habilité. Les padjales sont une espèce ancestrale. Ce sont des sortes de druides, directement liés à la nature. Ils perçoivent naturellement l’éther autour d’eux et semblent le visualiser. Pas avec les yeux, mais… ils le ressentent. Quelques rares individus sont plus sensibles à l’éther environnant. Mais la maîtrise est difficile. On s’applique tous les jours à l’élaboration d’outils pour capter et mesurer l’éther. Comme mon éthéromètre.»

W’ityka tend son objet à Sira pour le lui déposer dans la main. Il lui explique brièvement son usage. L’aiguille indique la densité de l’éther environnant. Le cadran est teinté de rouge en tout début et toute fin de course. Ce sont des niveaux trop faibles ou trop importants et si l’aiguille stagne à ces niveaux, alors cela est plutôt mauvais signe et peut engendrer ces fameux dérèglements de l’esprit.

« Les jauges à côté représente le type d’éther capté. La… la toile dont est issue l’éther. Mon éthéromètre peut en capter deux différents, sur les trois existants : celui qui imprègne la terre, sous nos pieds. Et celui, plus frivole, qui vole au-dessus de nos têtes et tout autour de nous, dans les airs. Il est bien plus diffus. »

Et tandis que Sira Milliget observe les environs avec un regard nouveau, le miqo’te roux demande, ses oreilles dressées d’intérêt curieux :

« Qu’est-ce que… qu’est-ce que c’est un filtre d'oxymétris ? Comment parvenez-vous à mesurer l’oxygène dans le sang ?  »

La fée lève l'objet au-dessus de sa tête, comme s'il pouvait lui montrer la densité du maana dans l'air, avant de le baisser jusqu'à ses pieds, quitte à s'accroupir. Il aimerait bien en avoir un comme ça et il sait que ça intéresserait sa famille qui pourrait se pencher réellement sur l'étude de cette énergie aussi connue que mystérieuse.

« C'est comme une potion, explique Sira, mais elle n'est pas faite pour être bu. Avant de l'utiliser, on doit prélever du sang. À l'époque, mes ancêtres faisaient des saignées avec nos trompes, sauf que ça blessait trop les patients. Alors maintenant, on a développé une méthode pour prélever du sang avec des aiguilles hypodermiques. En plus c'est pratique parce qu'avec elles, on peut faire des injections sous-cutanée, intraveineuse ou intra musculaires et aussi des prélèvements ! C'est quand même mieux que nos trompes… »

Quant à la conception du filtre, Sira se demande si c'est pertinent d'en énumérer les ingrédients car W'ityka ne va sûrement pas les connaître. Pourtant, il a quand même envie de lui partager ces informations : c'est la saturation en oxygène qui est importante à mesurer, sur un prélèvement sanguin, alors il faut des matériaux qui permettent de l'isoler et de la distinguer.
Sira lui parle alors d'anémone rouge, qui se trouve dans les fonds marins, au cœur de l'océan Tien Hou et dont les propriétés principales font d'elle un bon remède contre les maladies cardiovasculaires. Cependant, si on la réduit en poudre et qu'on la combine avec de l'eau purifiée, mais également des fragments de fer, d'oxygène ainsi qu'un colorant rouge, il est tout à fait possible d'obtenir une solution capable de mesurer ce que les Milliget appellent la saturation en oxygène dans le sang.

« C'est pratique car ça permet de prévenir et déterminer des maladies comme la tachycardie, l'anémie, une pneumonie ou une insuffisance cardiaque. Et puis, dans le cadre d'autres études, c'est aussi intéressant parce que certaines espèces s'asphyxient en présence de… De magie. Mais ça c'est compliqué. Par contre ce n'est quand même pas aussi chouette que ton appareil ! Si on en avait un comme ça qu'on pourrait mettre sur les patients pour tout mesurer d'un coup, ce serait tellement plus facile ! »

W’ityka sourit. Il est bien heureux que Sira apprécie son éthéromètre, même si l’appareil lui paraît bien primitif après tous ces détails médicaux dont lui fait part Sira. Il note dans un coin de sa tête la composition de la potion et se promet de la noter dans son carnet dès qu’il aura un instant. Toutefois et si les termes lui parlent, W’ityka est bien incapable d’en soigner la plupart de manière scientifique. L’expertise de Sira impressionne beaucoup le miqo’te mais il trouve que toutes ces informations sont très instructives.

« Garde-le, s’il te plait, propose W’ityka. Je m’en procurerai un autre pour mes études. Dis… tu as parlé de trompe ? C’est peut-être indiscret mais… de quoi parles-tu ? »

Il peut garder l'éthéromètre ? Vraiment ? Sira ouvre de grands yeux ravis et pousse une exclamation de joie. Il sautille autour de W'ityka en le remerciant mille fois avant de songer à un cadeau en échange. C'est normal et c'est la moindre des politesses !
Quand sa trompe est évoquée, il hésite.
La fée Milliget se gratte les cheveux, embarrassée avant de peser le pour et le contre dans son esprit. Faisant la grimace, il répond d'une petite voix :

« Je veux bien te montrer, mais tu promets de ne pas être dégoûté ? »

Ceci étant dit, Sira souffle par le nez avant d'ouvrir grand la bouche. Sa mâchoire s'étire, se disloque dans un craquement écoeurant, qui fait sursauter le miqo’te, alors que la fée Milliget fait sortir sa trompe.
Elle ressemble presque à un searsea rose avec une petite cavité hérissée de pointes. Mais même si elle a l'allure d'un être vivant, elle n'en est pas un. W’ityka est très surpris. C’est le moins que l’on puisse dire. Il a eu un mouvement de recul quand la trompe est sortie de la bouche de Sira, parce qu’en effet, on dirait un appendice doué de sa propre volonté.

Les oreilles rousses sont mobiles sur la tête du jeune éthérologue. C’est époustouflant. Cette trompe n’est pas une langue, c’est quelque chose en plus. Et s’il a conscience que parler doit être bien plus difficile, voir impossible, pour Sira, lorsqu’il sort sa trompe, W’ityka fait ses observations à voix haute.

« L'appendice est long et… il a l’air musclé. Tu le contrôles totalement ou cela te demande un effort ? J’imagine qu’il te sert à te nourrir… cela ressemble à… pardonne-moi la comparaison peu flatteuse, mais ce petit orifice cerné de crocs fait penser à la bouche d’une sangsue. Tu es un prédateur ou plutôt un charognard ? »

Il n’y a aucun jugement dans les questions du miqo’te, seulement une grande dose de curiosité. Il penche la tête d’un côté, puis d’un autre alors qu’il observe et analyse. Bien entendu, il ne se permet pas de toucher et n’est pas sûr d’en avoir très envie de toute manière. Il se demande de quoi Sira se nourrit et s’il peut ingérer de la nourriture plus classique.

« Tu as dit que vous pouviez faire des prélèvements sanguins avec vos trompes, mais que vous ne le faisiez pas parce que cela blessait trop le patient. Ça ne m’étonne pas vraiment… remarqua-t-il en frissonnant alors qu’il imaginait tous ces petits crocs se planter sur sa peau. Mais de toute manière, prélever avec votre trompe ne détériorait-il pas le sang obtenu ? Avez vous des enzymes digestives dans vos trompes ? Et ta mâchoire… ne souffres-tu pas ? »

Sira rétracte sa trompe qui regagne son fourreau, bien à l'abri dans sa bouche et replace sa mâchoire. Il se masse le menton, puis réfléchit aux questions de W'ityka.
Est-ce qu'il est un prédateur ? Certes, oui. Comment contrôle-t-il sa trompe ? Il n'y a jamais pensé mais c'est intéressant d'y réfléchir.
Triturant le tissu de sa longue robe bleu, il répond d'une voix lointaine :

« Je contrôle tout… Après je ne réfléchie pas trop quand je plante ma trompe dans ma proie pour ponctionner le sang… C'est ce que je préfère manger en premier. Puis après, quand j'ai fini, la peau est toute abimée alors je peux manger le reste… »

Le miqo’te fronce les sourcils. Il mange le reste. Il est alors plus qu’un prédateur. W’ityka se demande sur quoi les fées se nourrissent et espère que ce n’est pas d’humains… Quittant ses pensées, Sira adresse un sourire plein de dents à W'ityka avant de se concentrer sur les prélèvements sanguins que faisaient ses ancêtres. Tout ce qu'il sait, c'est qu'en dehors de blesser les patients, les résultats n'étaient pas très exploitables et en plus, ça donnait faim.
Levant les bras en haussant les épaules, la fée Milliget ajoute :

« On a pas d'enzymes digestives directement dans nos trompes, on n'est pas comme les arachnées qui en ont beaucoup dans leurs salives. Non, ce qui était embêtant c'est qu'en prélevant le sang, ça donnait faim. Après, il y avait encore le bétail mais quand même…Et puis évidemment, les patients avaient mal alors ils bougeaient beaucoup.
- Oh… »

C'est mieux avec les aiguilles et puis c'est plus civilisé. En plus les blessures faites avec la trompe sont rarement très jolies et il faut recoudre. Ça, les Milliget savent faire aussi et avec du fil de soie ! Mais Candice travaille sur une prouesse qui est un fil résorbable naturellement par l'organisme.
Laissant échapper un petit rire, Sira achève ses explications :

« Nous, les fées, nous sommes des prédateurs. On ne mange que de la viande et on peut dire qu'on la chasse d'une certaine façon. Mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger.
- Dans ce cas, je te remercie de ne pas me voir comme un repas. Je tiens à conserver mon intégrité, tente de plaisanter le miqo’te. Mais vous vous nourrissez d’humains alors ? Le bétail n’a pas l’air de t’enchanter… »

W’ityka devrait probablement prétexter une urgence pour prendre ses jambes à son cou. Sira est aussi adorable que terrifiant en vérité et l’éthérologue a conscience d’être en présence d’un être au potentiel très dangereux. Pourtant, Sira n’est pas agressif ni hostile. Il espère que ses frères et sœurs sont comme lui, mais si son caractère découle de sa maladie de l’esprit, alors il n’y compte pas trop, concernant le reste de la fratrie. W’ityka n’a pas très envie de les rencontrer. Et il se fait la remarque que les équipes scientifiques non plus n’auront pas très envie de croiser leur chemin.

« Tu es un peu effrayant, Sira Milliget, mais je t’aime bien, affirme le miqo’te, alors que ses oreilles gigotent sur sa tête. Quelle est votre méthode de chasse ? Ne subissez-vous pas de représailles des autres peuples ?  »

Sira glapit, réalisant qu'il en a trop dit. Il joint les mains et tord ses doigts alors qu'une grimace se peint sur son visage. Si Candice ou Shelma apprend que quelqu'un a deviné ce qu'ils font par sa faute…
Sentant la panique grimper, la fée Milliget tente de se justifier :

« A-avant il y avait le bétail… Mais plus maintenant. Alors on est bien obligés… Mais on ne mange que les prisonniers… Les autres on les laisse. Mais les humains, eux… Ceux qui ne peuvent plus servir… Ah ! »

S'emmêlant les pinceaux, Sira ne sait plus ce qu'il dit. Il s'agite quelque peu, lance des regards effrayés alentour, comme s'il cherchait un endroit où se cacher, avant d'attraper son long voile irisé et de le rabattre sur sa silhouette maigre.
Le froid s'en échappe, mais la fée Milliget l'apprécie. Elle se met à renifler avant de lancer d'une voix hachée :

« Je ne vais pas te manger, je te promets ! »

La panique de Sira tend W’ityka qui ne comprend pas ce soudain revirement dans le comportement du jeune homme. A-t-il dit ou posé une question indiscrète ? L’a-t-il peiné en admettant qu’il était un peu effrayant ? Alors le miqo’te ose et se permet d’approcher sa main de celle de Sira pour la lui poser dessus. Sa peau est très froide et un frisson hérisse la pilosité du rouquin sur tout son corps.

« Sira, je m’excuse si j’ai dit quelque chose qui t’a fait peur. N’aie crainte, je ne te juge pas, d’accord ? Je suis… peut-être un peu trop curieux, explique-t-il en penchant la tête sur le côté, une de ses oreilles s’affaissant. Je te crois, quand tu me dis que tu ne me mangeras pas. Je t’assure, je te crois.  »

Le jeune homme sourit et serre un peu les doigts de Sira dans sa main.

« J’adore le poulet, mais je ne mange pas tous ceux que je croise, tente-t-il de détendre l’atmosphère.  »

Et s’il décide de ne pas relever cette histoire de prisonniers, craignant que Sira ne se remette à trembler comme une feuille, W’ityka s’intéresse à Sira en lui-même.

« Tu es glacé. Est-ce que ta cape est imprégnée d’éclats de glace ? Tu viens de contrées gelées ?  »

Il se rend compte que poser toutes ces questions sans rien donner en contrepartie peut aussi mettre son interlocuteur mal à l’aise, alors W’ityka répond à ses propres questions, comme si Sira les lui avait retournées.

« Moi je viens d’une forêt dans une région tempérée. Étant sur une île, même vaste, le climat marin rend les étés chauds et les hivers doux. Je tremble comme une feuille dans la neige. Ça n'a pas l’air d’être ton cas.  »

Sous son voile, Sira secoue la tête. Non, il ne craint pas l'hiver car les fées ont l'habitude de vivre sous des températures extrêmes que les autres espèces ne peuvent pas supporter.
Quand les Milliget doivent se rendre à la prison qui est en réalité leur garde-manger, ils sont capables de se mouvoir sans problèmes alors que pourtant, c'est le zéro absolu qui règne.

« Je ne pourrais pas vivre là où tu vis, répond Sira d'une petite voix, parce qu'il fait trop chaud. Même ici, j'ai trop chaud sans mon voile. Mais toi, tu ne pourrais pas vivre là où je vis parce qu'il fait trop froid et que tu en mourrais. »

La fée Milliget s'affaisse sur elle-même comme une fleur fanée. Elle pousse un long soupir, puis se décide tout de même à retirer son voile, dévoilant ses yeux humides. Levant un regard timide vers W'ityka, elle ajoute tristement :

« Je ne sais pas ce que c'est, un poulet. »

Puis, doucement, Sira vient appuyer son front contre l'épaule du miqo'te en se disant que s'il vient de loin, il n'a aucun risque d'être mangé car les fées ne s'aventurent pas hors d'Eldarya. W’ityka trouve que Sira est très attendrissant malgré sa nature carnassière et le miqo’te oscille entre adorable et terrifiant quand il qualifie le jeune homme tout maigre, dans sa tête. On ne peut pas dire que Sira laisse indifférent, ça, c’est une certitude. Alors quand la fée vient poser son front sur l’épaule du miqo’te aux oreilles félines, une main chaude échoue à nouveau sur le bras frais.

« Ça ne te fait pas mal si je te touche ? demande le miqo’te, soucieux, avant d’expliquer, Un poulet, c’est un volatile à la chair tendre et aux œufs très bons, une fois cuisinés. Je ne t’en imiterai pas le caquètement, au risque d’être immensément ridicule ! »

Le rire du miqo’te fait tressauter ses épaules, mais sa main ne quitte pas le bras de Sira. Il est rassuré de le sentir plus apaisé. Pourtant, il semble que Sira n’a pas à être une personne transie de peur, de par son espèce.

Mais au moins, son explication du poulet à le mérite de faire rire la fée Milliget qui se sent un petit peu mieux. Elle arrive même à se détendre lorsque soudain, la neige se met à tomber.
Sira se redresse d'un bond pour fixer les flocons avec terreur. Il pousse un cri d'effroi en portant les mains à son visage et fait plusieurs pas en arrière sous le regard confus de W'ityka.
La fée Milliget réfléchit à toute vitesse, puis se précipite vers son nouvel ami pour le pousser doucement en lui sommant de partir.

« Dépêche-toi de retourner chez toi ! La famille est là ! »

Sira ne sait pas encore qui est venu le chercher, mais il s'agit sans aucun doute de Shelma ou Candice. Maman s'est peut-être déplacée aussi et si c'est le cas, alors W'ityka est encore sauvé. Il ne peut pas savoir ce que ça signifie, la neige, tout comme il ignore qu'il peut être vu même si la fée qui la fait tomber n'est pas encore là.
Sira crispe ses maigres mains sur les épaules du miqo'te quand enfin, le mystère se lève sur l'identité de celui ou celle qui est venu le chercher.

« Sira ! » aboie la voix de Candice.

La fée se fige, tremblante. Quelqu'un fend les airs pour atterrir derrière elle, l'attraper par les épaules et la tirer en arrière, lui arrachant un cri de surprise. La rage de Candice embrasse les lieux et à la seconde où Sira a su que c'était lui, il a su que c'était terminé.
Il se sent désolé pour W'ityka, mais il ne pourra rien faire parce que son frère n'écoute personne.
Candice lui lance un regard lourd de sens et Sira baisse la tête, penaud.

« Est-ce que j'ai besoin de me répéter ?
- … Non. » souffle la fée.

Il n'a pas le droit de sortir parce qu'il raconte n'importe quoi à n'importe qui, il le sait. Il est trop idiot pour modérer ses propos et réfléchir convenablement, il en est conscient. Pourtant, Sira est tout de même content d'avoir échangé avec W'ityka. Il voit leur conversation comme un partage de connaissances et non une trahison de sa famille.
Mais Candice se saisit de son poignet pour le serrer en lui intimant d'une voix sourde, son visage près du sien, qu'il à l'interdiction formelle de mettre un pied dehors, tout seul.

« Je n'ai rien fait de mal, se justifie Sira, je discutais…
- Je me fiche de ce que tu fais. Il n'y a personne avec qui discuter. Tu ferais mieux de te taire avant que je ne m'énerve. »

C'est déjà trop tard, de toute façon. Candice à déjà repéré le miqo'te qu'il prend pour un bröwnie et s'il ignore ce que son frère à bien pu lui raconter, il sait déjà comment régler la situation. Et si W'ityka a eu envie de s'interposer pour prendre la défense de Sira, il comprend vite qu'il a plutôt intérêt à se faire oublier. Le regard que lui jette Candice lui confirme que c'est raté…
Candice intime à Sira de ne pas bouger alors qu'il rive ses yeux métalliques sur le visage de W'ityka. La respiration du miqo'te accélère tandis qu'il recule, le pas incertain.
Son voile à la main, la fée belliqueuse se ramasse sur elle-même, prête à bondir sur celui qui sait des choses qu'il ne devrait sûrement pas savoir parce que Sira a trop parlé.
Candice ouvre grand la bouche, disloque sa mâchoire dans un bruit de craquement ignoble et sort sa trompe. Comme avec Sira, W'ityka sursaute, mais l'effroi gagne chaque parcelle de son corps. Il doit fuir, se retourner et courir pour sa vie. Mais ses yeux verts refusent de quitter cette bouche béante qui menace de le dévorer. Là, Candice accumule toute la sauvagerie de son espèce dans un seul et même cri d'avertissement, qui quitte sa gorge en un son strident  et lourd de menaces.

En un instant, W'ityka se retrouve recroquevillé sur lui-même, les mains plaquées sur ses longues oreilles duveteuses. Il a mal mais ce n'est pas important. Alors dès que la fée cadavérique cesse son cri, W'ityka détale comme un lapin. Ses jambes le propulsent en avant et s'il a du mal à se redresser pour courir, il pose les mains au sol pour ne pas s'étaler dans la mousse et les feuilles. Ses pieds martèlent le sol, l'air est hérissé d'épines alors qu'il entre dans ses poumons, lacérant sa gorge au passage.

Le miqo'te noterait bien à cette fée que la viande transie de peur est raide et peu savoureuse mais ce n'est pas le moment. Et puis de toute façon, à part donner l'ordre de courir, le cerveau de W'ityka en oublie tout le reste.

« ARRÊTE ! » hurle Sira à son frère.

Mais Candice n'écoute personne. Tout ce qu'il a vu, c'est cette espèce de bröwnie en compagnie de son frère et tout ce à quoi il a pensé, c'est ce qui a pu être dit.
La fée Milliget fait tomber la neige de plus belle, fend la nature, le sol, les airs et les arbres pour mettre la main sur sa nouvelle proie.
Candice ne la tuera pas mais, mais elle la blessera assez pour lui rappeler de ne jamais s'approcher de son frère ou même d'un membre de son espèce.
Quand il sent une odeur saline et qu'il entend le bruit des vagues, il songe que l'importun veut filer vers son bateau, peut-être, ou bien demander de l'aide.
Candice redouble d'ardeur, ses maigres mains tendues, effleurant les épaules de sa proie en rêvant de la plaquer au sol pour l' affubler d'une violente saignée. Pourtant ce simple contact suffit à glacer l’échine de W’ityka, et gangrène sa peau pour y laisser la sensation des doigts de Candice. Le miqo’te a rarement autant craint pour sa vie. Ses jambes tremblent entre deux enjambées et quand il a le malheur de vouloir jeter un coup d'œil derrière lui, il pose le pied dans un trou.

Son corps part en avant.

L’impact avec le sol lui coupe le souffle. Mais il ne crie pas. Son menton a cogné contre une grosse branche tombée là et il s’est mordu la langue. Il veut hurler. De douleur et de terreur, mais même ses cordes vocales sont paralysées par la peur. A plat ventre, la dignité totalement disparue, l’éthérologue gesticule. Il rampe pour s'enfuir, griffe la terre sous les feuilles pour se relever alors que le goût cuivré envahit sa bouche.
Le monstre lui tombe dessus. D'un geste rageur, il retourne sa proie pour lui faire face, son regard sauvage dans le sien et sa trompe s'agitant, cherchant la chair à percer pour une promesse de souffrances.
Le visage difforme de la fée se rapproche lentement du sien, sa bouche hérissée d'aiguilles prête à avaler ce qu'elle va arracher. W’ityka défaille et se décompose, au bord de la descente d’organes. Puis Candice titube quand son frère se jette sur lui et s'accroche à sa taille.

« Arrête ! L'implore Sira, laisse-le ! »

Candice le repousse, mais son frère est tenace. Il sait ce qu'il va arriver s'il lâche alors il tient bon. Tournant son visage humide vers W'ityka, il lui crie d'une voix blanche :

« Pars ! Pars tout de suite ! »

W’ityka est quelqu’un de courageux. Mais là, il sait que la seule issue est la fuite. La fuite rapide et très très loin. Profitant que Candice soit distrait et empêtré avec Sira, le miqo’te pousse sur ses jambes. Il rampe en arrière, sur les fesses. Les feuilles et les brindilles s’emmêle dans la fourrure de sa queue et dans ses cheveux, lui griffent la peau et abîment ses jolis vêtements. Mais hormis sauver sa vie, il n’est pas capable de penser à autre chose. Son cœur menace de lui briser les côtes tant il bat fort. Avec la même force que ses pieds qui frappent à nouveau le sol pour s’enfuir.

W’ityka court. Il court sans se retourner et le goût du sang qu’il a dans la bouche ne le distrait pas. Son échine est hérissée par la peur, une peur salvatrice, imposée par son instinct de survie. Quand le navire est en vue, il se dit qu’il est sauvé, mais en même temps, il sait qu’il ne doit surtout pas ralentir. La fée sanguinaire pourrait le rattraper et lui arracher la vie en un coup de trompe. Il ne sait pas comment il fait, par quel miracle d’Hydaelyn, il y parvient, mais les pieds du miqo’te foulent le sable jusqu’à la petite barque. L’après-midi est très avancée et l’équipe à terre est déjà rentrée au bâteau. Il est seul sur le continent et il sait que tant qu’il n’est pas sur le bâtiment flottant avec tous les autres, il n’est pas en sécurité. Il n’est même pas certain d’être en sécurité avec les autres. Ne risque-t-il pas d’attirer la mort à tout l’équipage ?

La peur est plus forte que la raison et le jeune homme grimpe dans sa barque avant de ramer comme un damné. Quand ses pieds se posent sur le pont, son cœur bat encore la chamade. Il regarde en arrière et n’y voit aucune fée fendre les airs, n’entend aucun cri strident lui percer les tympans. Pourtant, il ne parvient pas à taire ses tremblements et quand une main se pose sur son épaule, il sursaute comme un diable sorti de sa boîte. Il lui faut un instant pour comprendre que le maraudeur lui demande pourquoi il tremble comme une feuille.

« F-... j’ai fr-froid…»  ment-il, avant de regagner l’intérieur.

Il faudra un sacré moment à W’ityka pour se remettre de ses émotions et la nuit, il aura bien du mal à dormir quand il entendra les hurlements des animaux nocturnes, craignant que la fée Candice ne vienne pour le chercher. Le miqo’te a bien essayé de demander aux combattants qui patrouillent s’ils ont eu vu “quelqu’un” ou s’ils ont repéré des peuples hostiles, mais ces derniers répliquent qu’il n’y a rien à craindre. W’ityka n’en est pas convaincu mais il ne dit rien.

Pourtant, dans son carnet, fleurit un dessin. Un portrait, d’un garçon aux traits androgynes et à la longue chevelure ondulée. Sur la page d’à côté, une recette, pour une potion. L’éthérologue choisit de se focaliser sur sa belle rencontre avec Sira, même s’il garde dans un coin de sa tête que les fées sur ce continent n’ont rien à voir avec celles de chez lui.

Screenshot tiré du jeu Final Fantasy XIV

Petite Note : W'ityka Tia est le personnage de Waitikka sur le jeu Final Fantasy XIV ! Si vous ne connaissez pas le jeu et que vous souhaitez le découvrir, ou bien si vous le connaissez déjà, n'hésitez pas à venir jouer avec lui et avec moi-même et Yevageim Rhothaermwyn, mon personnage, sur le serveur Ragnarok !

Y  E  V  A    I  S    H  E  R    N  A  M  E

BBcode par Elmaëyn
Signature par Wounw


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Sauras-tu faire le bon choix ?

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[Fiction Interactive] APOTHEOSIS

Bonjour~

Waw, mais quel accueil! J’en suis presque gênée :’)
Aller, je brave la pression d’être la première à faire un choix pour ce nouveau chapitre!


Pour le coup, oui, petite distorsion temporelle, mais il y a des points de repères chronologiques importants qui permettent de nous repérer assez facilement (notamment, ce pauvre Valkyon!)

C’est pas un grand succès comme fuite x) On perd Nash et un Cracha et Titan ne fait qu’apercevoir quelques-uns des autres, elle arrive pas à les rassembler… On aurait peut-être dû tenter le tout pour le tout :’)
Même si au vu de comment Candice galère à blesser Leiftan, je doute que le Cracha aurait eu le moindre effet sur lui même si Titan avait réussi à le toucher…

Alors comme ça, Rose ET Nevra travaillent de concert pour les fées? Quelle trahison! Mais en même temps, pour le moment, le Cartel est l’allié des fées. C’est une excuse bidon et effectivement, Rose devra répondre de ses allégeances, mais de là à pratiquement le tuer… Sexta a fait fort! Disons que c’est une trahison grave, mais que pour l’instant leur allégeance était à peu près dirigée vers le même objectif… Mais bref, passons parce qu’il y a quand même du monde pour aider notre pauvre vampire!

D’abord June qui se donne bien du mal pour lui (et elle a bien fait de se choisir! Si elle meurt, elle n’aidera pas qui que ce soit) puis Fawkes (loué soit ton grand cœur ♥). Dommage que Rose soit inconscient (merci Sexta!), lui, comme Nelladel, il devait connaitre le mot secret pour éviter de finir comme le casse-croute de Candice :’)

Parlant de Nelladel, il a bien grillé sa couverture x) Le point de vue de Titan ne nous le permettra sans doute pas, mais j’aimerais bien être un petit oiseau pour découvrir comment Ezarel réagira lorsqu’on lui rapportera la nouvelle~


Le choix
Et là, le sujet épineux Miiko. Elle était pas hyper fan de Leiftan lors de la sélection supervisée par Shakalogat. Comme tu le soulignes, la laisser là ne signifie pas la laisser mourir alors ça pourrait causer plus de problème plus tard. En plus, je crois que Mery a eu son lot de traumatisme pour toute une vie, inutile d’en rajouter x) Et puis si jamais Miiko n’est pas reconnaissante, Titan pourra toujours l’assommée et l’a laissé derrière en ayant au moins eu le mérite d’avoir essayé de l’aider :’)
Du coup, je vote pour   l'aider. Miiko lui serait redevable et aussi, peut-être qu'il est possible de la mettre face au vrai visage de Leiftan.
p.s : j’en suis à espérer que Gabrielle et Nash sont introuvable parce que Gabrielle a récupéré Nash après l’explosion et qu’ils se sont poussés loin des combats. Je dois croire qu’ils sont tout les deux sauf (parce que sain, pour Nash, on repassera) et ensemble T-T


À la prochaine!

Dernière modification par Florianne (Le 21-08-2022 à 23h37)

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Il y a deux réponses à ta question,
Comme à toutes les questions...


Eigvall...

Hello !

Aller !

Déjà, le RP entre Sira et le perso de Waity était très mignon, même si Candice est terrifiant XD

Ensuite !

Bon, cette tension de malade là XD Entre les explosions, Titan en PLS, Sexta qui en à littéralement rien à fiche que des gens crèvent, Nash qui disparaît… J’aime beaucoup que Titan s’interroge sur ses actions, et si ça en vaut la peine, parce que bah mine de rien elle s’est fixé un objectif et elle veut l’atteindre, en respectant ses règles et tout, mais jusqu’où on peut aller pour accomplir ledit objectif quoi ça me rappelle vaguement quelqu’un cette histoire, donc bah forcément en tant que lectrice, j’adore parce que ça permet de nous faire notre avis (et cette phrase est bcp trop longue).
Du coup, très sympa, en plus Sexta qui s’y oppose (clairement elle j’ai pas envie qu’elle prenne des décisions pour quoi que ce soit, il va y avoir des morts XD). Les points de repères sont bien joués, parce qu’à ma première lecture je comprenais pas pourquoi Sexta cherchait Fuya alors qu’elle l’avait retrouvée dans mon RP (bah alors Sex’, on perd ses gosses ?), mais j’ai rapidement compris que non en fait, ça se passait avant !

En revanche, tu peux ne pas trop abîmer Nash stp ? J’aimerais bien qu’il fasse des bébés à Gaby, si elle est toujours vivante (non parce que sa disparition m’inquiète aussi, j’espère que Rose y a pas été trop fort autrement Sexta va lui envoyer tous les assassins du coin s’il survit et on a déjà suffisamment de galère sans ajouter la mission “sauver Rosie” au programme).
En revanche, je plussoie Florianne : est-ce qu’on peut arrêter de se taper dessus alors qu’on veut aller au même endroit svp ? XD HEIN CANDICE XD

Par contre, Fawkes il est loyal jusqu’à la mort hein XD Franchement, un mec comme ça dans ton équipe, jamais tu meurs XD clairement, moi j’aurais abandonné Rose à son sort, parce que bon même si au final on a le même objectif, il lui a quand même latté le museau fort et il lui a mentit quoi, Fawkes est vraiment bien gentil de pas le laisser là à baigner dans son jus, et à l'amener aux soigneurs (en plus maintenant il est coincé chez les soigneurs). Je sais pas si c’est très compatible avec sa fonction de membre du cartel, et si ça va pas finir par lui attirer des ennuis, mais en tout cas, chapeau pour cette loyauté à toute épreuve (surtout que Rose a même pas été spécialement sympa avec lui avant XD).

Et enfin, le petit Mery <3 Ça suffit de traumatiser les gosses là… Mais heureusement que Titan l’embarque et tombe sur Miiko, parce que…

UN CHOIX FACILE XD

Les choix

Choix :

On la sauve, comme ça elle va nous être redevable, et c’est toujours bien d’avoir quelqu’un de redevable, surtout quand il est riche et puissant <3
Et aussi parce que sinon Mery va plus nous aimer, et ça ce serait triste.

Choix June : en RP ! (je kiffe toujours autant d’ailleurs).

EDIT : Bienvenue à Florianne évidemment, vilaine moi, je croyais que j'avais déjà dit bonjour mais en fait non ! Très heureuse de te compter parmi nous <3



Bisous mon p’tit ange <3

Eilla


Je ne reviendrais peut-être jamais.
Elle est nulle cette réponse.
Donne moi celle du poète.

Dernière modification par MayaShiz (Le 26-08-2022 à 21h12)

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Commission ON / Instagram


C'est toujours par hasard qu'on accomplit son destin...

Salutations!

Passage rapide pour dire que ce chapitre m'a laissé en PLS et que j'espère que la team des soigneurs va pouvoir remettre sur pied un max de personnes et qu'ils ont retrouvé Nash aussi. T-T

Eeeeet sinon je vote également pour sauver Dame Miiko. Si elle ose nous mettre des batons dans les roues après ça je me ferai un plaisir de la n*yer moi-même. :D

Chu.~

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UID 817400064 || commissions : ON

Plop !

Je reviens vite fait après réflexion pour voter.

Adjugé-vendu pour "Rejoindre l'endroit où Leiftan est inconscient pour libérer Delta Milliget.". Et maintenant Jean-Pierre, je m'en vais brûler quelques cierges.

Je suis contente de constater qu'on a pas tout foiré jusque là au niveau des choix vu ce que ça donne. Maya a pointé du doigt un truc que je trouve intéressant : Leiftan a la peau sacrément dure et semble bien parti pour survivre vu les archers d'un côté et notre bébou Mery de l'autre. (Et j'avoue, on avait vraiment une chance de tuer Leiftan ? 8D)
Résignons nous, Leiftan vivra. Et donc quand on s'en sortira vivant de là (Noon Aesp, chut, tu as interdiction de dire le contraire, okey ?), je disais donc quand on sortira de là, le cartel va devoir tout recommencer à zéro et évaluer sa position, ses faiblesses, etc. DU COUP quand on pense à ça ben ça veut dire qu'il faut qu'on ait des cartes à jouer. Donc pour moi ce sauvetage suicide est entrain de se transformer à la chasse aux infos et aux alliances profitables à l'avenir.
Je suis contente d'avoir sauver Mery. Je suis cont-... pas trop déçue d'avoir aider Miiko... Et maintenant on va sauver Delta et créer des dettes à Candice. MOUHAHAHHA.Aesp commence à déteindre sur moi, j'ai peur

Zoubi pleins d'inspi quand même!

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« Les plus jolies choses du monde ne sont que des ombres. » Charles Dickens

Temata et miséricorde!

C'est moi ou les chapitres se lisent de plus en plus vite? Je n'ai vraiment pas vu les lignes défiler et voir un spoiler secret avec tout autant de lecture ne m'aurait pas dérangé.

Lecture agrémentée de deux merveilleuses illustrations donc on dit bravo aux deux artistes!

Hônnetement désolé Miiko June et Candice mais je me suis empressé d'allez lire la partie sur Rose parce que T-T Partie qui s'est déroulée bien trop vite à mon gout ahahah... Je n'ose pas encore être soulagé à son sujet, par contre je m'inquiète de plus en plus pour les autres, ça fait un moment qu'on a croisé personne mine de rien...

Le choix
Non. (encore)
Du coup comme je suis perdu je vais juste copier le copain renard et voter pour jouer les héros parce que un peu plus un peu moins... on est plus à ça prêt. 'u' Mais qu'adviendra-t-il de Mery du coup... et comment est-ce qu'il va le prendre s'il voit Titan faire ça? En vrai ce point me stresse un peu mais tant pis.

Aller sur ce, micro commentaire pas très (du tout) approfondi mais uh... voilà.

Chu.~

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UID 817400064 || commissions : ON

Bonjour~

Enfin! Internet a été branché! J’aurai quand même tenu 2 chapitres avant de prendre du retard, quel exploit :’)

Bref, je reviens rapidement sur le chapitre précédent pour lequel je n’ai pas pu voter, mais les 2 options qui ont le plus retenu l’attention était aussi les options pour lesquelles j’aurais hésitée… Mais en situation de fin du monde, autant tenter le tout pour le tout alors j’aurais probablement choisi de jouer les héroïnes. Ce qui nous ramène exactement au dernier chapitre qui, ma foi, n’a pas été fructueux pour grand monde x)

Au moins, June a pu arriver en sécurité, même si elle ne s’est plus quoi penser des informations qu’elle a grapillé pendant son parcours en enfer…
Et Titan, qui a hésité une fraction de secondes de trop avant d’essayer d’achever Leiftan. Ça aurait été trop facile j’imagine. Au moins, Delta a pu s’enfuir même si ça été au prix du sacrifice de Titan… J’espère sincèrement que même s’il était toujours dans sa folie meurtrière, Candice saura s’en rappeler (et qu’il prendra la chef des Typhons avec lui si jamais il réussit une évasion miraculeuse!)
Et pauvre Fawkes, un meurtre, rien que ça :’)
Et Nelladel qui est trop à côté de ses pompes pour réaliser que son frère est là… J’en connais qui vont avoir un retour à la réalité difficile!

Le plan ne s’est pas déroulé comme prévu, c’est le moins qu’on puisse dire!
Et maintenant, il faut faire un choix!
Comme les autres avant moi, je n’hésite pas très longtemps. Je pense que Rose est un bon choix: a une position intéressante et même s’il est mystérieux, je pense qu’il est plus facile de le comprendre que Candice. Peut-être que l’impact de ses choix sera moindre que ceux que Candice aurait pu faire, mais on l’a bien vu avec ce chapitre : avoir les yeux plus gros que le ventre, ça fini en catastrophe :’)
Vaut mieux rester en terrain sûr (ou relativement sûr étant donner les circonstances) ^^’

À la prochaine~

 

Dernière modification par Florianne (Le 26-09-2022 à 01h44)

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