Enyleïs-Loup-garou

Fière d'entendre le compliment du kitsune, la louve lui souria, son regard toujours aussi profondément fixé sur lui.

"- Dommage que tu n'a pas perdu le pari, tu aurais pu me suivre lors de mon prochain voyage, et tu aurais sans doute eu l'occasion de me voir au combat... Qui sait ? Peut-être que tu perdras le prochain jeu."

En sentant plus intensément son bassin contre elle, Enyleïs ne put s'empêcher d'émettre un léger soupir. Ses joues trahissaient aussi une certaine rougeur.

La louve savoura la manière dont le kitsune la charmait du regard.
En guise de réponse, elle fit un petit écart à sa pose initiale, pour laisser deux de ses doigts fins se poser délicatement sur la mâchoire de Murazake; sans pour autant faire tomber la lame. Son geste discret était empreint de tendresse.
L'Obsidienne posa ses pupilles un instant sur les lèvres de Murazake, puis releva les yeux pour plonger à nouveau dans les siens. Le sentiment qu'elle éprouvait était agréable. L'envie, le désir montaient en elle. Plus encore, la tentation de l'embrasser se faisait vivement ressentir.
Elle apprécia également la douce sensation des cheveux du kitsune qu'elle tenait dans sa main gauche.

"Tes cheveux sont si soyeux, j'en suis presque jalouse, je dois dire", Complimenta-t-elle.

"Et je n'ose pas imaginer le velours de tes queues..." Osa finalement la jeune femme, sur un ton doux.

Eramélia - Muse messagère

La jeune femme posa son coude sur sa cuisse et accueillit sa joue dans sa paume. Elle l’écoutait avec attention au point d’oublier de cligner des paupières. Sa bouche charnue s’était quelque peu ouverte. Eramélia avalait littéralement toutes ses paroles, enregistra les informations qui lui étaient données pour les traiter plus tard.

« Les bassins ? répétait-elle d’un ton curieux en balayant son regard autour d’eux avant de se reposer sur lui. Pourquoi donc ? »

Aussi volatiles qu’une pensée, la jeune muse porta son attention sur la queue pointue de l’incube qui ondulait sur la surface de l’eau. Ses doigts la démangeaient de la toucher et quand il lui autorisa, elle la flatta d’une caresse timide. Eramélia enroula ses doigts autour de son extrémité tranchante pour y passer son pouce sans perdre le fil de sa discussion.

« Donc vous pouvez l’utiliser comme… Une entrave ou pour une attaque sournoise? (Un petit gloussement s’échappa de sa gorge avant de relever ses beaux yeux perçants vers lui.) Je ne préfère pas rebondir sur la partie intime même si je suis très curieuse des sensations que cela puisse proposer. Je suis une femme très tactile, il est vrai. Autant que pour toucher et être touchée. C’est fabuleux de voir qu’un corps est un doux instrument, quelque chose de mélodieux. »

Eramélia ne lui lâcha pas la queue des doigts en observant ses ailes quand la conversation dévia. Sa tête se hocha avec compréhension avant de sourire du coin des lèvres et rétorquer:

« Je pense que mes ailes sont des êtres à part de ma personnalité… Celles de mes bras ne sortent qu’en cas de danger et me sortent de la misère. Quant à celles de mes chevilles, elles sont plus frivoles et gourmandes de caresses. La dernière paire… Celle que vous cherchez est la plus sensible. Et ça je ne la contrôle pas, elle sort quand je m’y attends le moins dans des situations… Indécentes et inconvenantes, précisa la muse en lâchant la queue de l’incube pour effleurer du bout de ses doigts le cuir de ses ailes. »

Aux propos de l’homme, elle se mit à froncer le nez avec honte et détourna son attention vers un cristal dans la roche tout en croisant ses bras sous sa poitrine comme une enfant boudeuse.

« Je ne m’intéresse pas uniquement à ce qu’il se passe sous votre ceinture, bien que cela a l’air intéressant. C’était pour que vous vous mettiez à votre aise et à égalité avec ma nudité, se défendit-elle de son air capricieux avant de lui adresser un regard torve, le coin de sa lèvre s’ourla avec malice. »


Eramélia posa un doigt accusateur contre son torse en laissant ses ailes fraîchement nettoyées se rétracter sous la peau de ses bras avec une facilité déconcertante. Les paires à ses chevilles se pavanèrent sous l’eau, comme si elles cherchaient l’attention de son interlocuteur. Ou celles de son extrémité pointue qui ondulait dans l’eau.

« Allez vous ignorer mes dernières questions Maître Zabargade ? questionna Eramélia sans se dépeindre de son sourire, la flamme curieuse toujours brillantes dans son regard. »

Ashlyne, Elfe

Ashlyne ferma légèrement les yeux en sentant ses lèvres contre les siennes. Que s’était grisant d’être si aimée, si choyée. Elle pourrait rester dans cette chambre toute sa vie juste pour ne jamais oublier ce sentiment.

“C’est très agréable, murmura-t-elle gênée. Et toi comment te sens-tu ?”

Elle frémit de nouveau au contact de ses doigts froids sur son oreille, se maudissant d’être si sensible ici. Il allait finir par se laisser… Tout lui semblait si facile dans ce jeu dont elle découvrait les règles. Elle ferma les yeux un temps, pour réfléchir et se concentrer sur elle. Elle avait besoin de faire appel à sa raison pour ne rien regretter. Voulait-elle se donner à cet homme ? Plus que cela, voulait-elle lui donner sa virginité ? C’était une grande preuve de fidélité et de confiance dans sa tribu. Mais elle savait aussi ce qu’on dirait d’elle, quand elle rentrerait.

La jeune elfe soupira, avant de plonger son regard dans celui du triton, passant lascivement sa main sur la joue. Tout était tendre chez elle. Puis, elle l’embrassa de nouveau, capturant ses lèvres en les mordillant, laissant sa langue rencontrer la sienne, comme il lui avait montré plus tôt. Elle apprenait à son contact, et laissait ses pulsions la guider. Peu importe ce que les gens diront, elle aimait Aphros, sa manière de prendre soin d’elle, de la laisser maitre de ses émotions tout en rendant son esprit confus.

Ce serait lui qui obtiendrait ses faveurs et le plus grand cadeau qu’une elfe pouvait donner à un homme. Peu importe si un jour leur chemin se séparait, elle savait qu’elle ne regretterait jamais d’avoir vécu près de lui. Libérée des chaînes de sa race, de cet embrigadement, ces traditions qui emprisonnaient son être. Elle était une nouvelle femme, qui se collait à torse gelé de son compagnon, prête à apprendre.

“Fais-moi découvrir ce que je ne sais pas, demanda-t-elle en un souffle contre sa bouche.”

Enyleïs-Loup-garou

Le cœur d'Enyleïs battait avec une intensité croissante dans sa poitrine après avoir entendu les paroles du kitsune. Amusée, elle observa un instant le mouvement ondulant de ses queues avant de replonger son regard dans les pupilles captivantes de Murazake.

Il avait effleuré une zone particulièrement sensible, provoquant chez elle une émotion qu'elle tentait de dissimuler en mordillant sa lèvre, réprimant le son qui menaçait de s'échapper lorsqu'elle sentit sa main griffue à la racine de sa queue.
Habituellement réservée et peu encline aux contacts physiques, Enyleïs se surprenait à savourer cette proximité avec lui.

« J’ai ma sœur à remercier pour cela, elle me recommande les meilleurs produits. Et je regrette presque que tu aies perdu cette partie… plus que de te voir combattre, j’aimerais être là pour t’accueillir, après. »

Un sourire satisfait effleura ses lèvres en écoutant ses mots. Pourrait-il lui promettre fidélité après l'avoir vue combattre ? 
Elle glissa doucement deux doigts sous le menton du kitsune, soulevant légèrement son visage vers elle, indifférente à l'écart qu'elle venait de créer par rapport à la pose initiale. Murazake avait le don de la provoquer, et elle se délectait de cette tension qui montait crescendo au fil des heures passées ensemble.

«- M'accueillir ? Intéressant. Et comment comptes-tu calmer l'adrénaline qui m'envahira à ce moment-là ? »

Elle marqua une pause, un sourire malicieux naissant sur ses lèvres.

« - Ou peut-être n'as-tu pas l'intention de la faire redescendre... »


Heureuse de l'invitation du kitsune, elle y répondit avec enthousiasme :

« - Je suis très curieuse en effet. Ce serait avec un immense plaisir... » Chuchota-t-elle.

Le soleil commençait à se coucher derrière eux, teintant le ciel de nuances orangées. Bien qu'ils aient déjà passé la journée ensemble, Enyleïs accueillit avec joie la perspective de prolonger ces moments à ses côtés, avant de sans doute devoir le laisser regagner ses appartements pour la nuit.

Une lueur d’interrogation vint alors se distinguer dans le regard de la louve.

« - Oh mais j’y pense, qui de nous deux gardera la toile ? Ou alors elle restera exposée ici parmi les travaux de l’artiste ? » Interrogea l’Obsidienne surplombant le kitsune.

Lylias - Vampire-Nymphe

En nettoyant les taches présentent sur son corps, Lylias entendit la question de son invité. Elle laissa un silence, avant de finalement répondre.

“Disons que j’étais préparée à cette éventualité” dit-elle à son tour suffisamment fort pour qu’il entende de l’autre côté de la porte.
“Les chances qu’il s’en sorte totalement étaient aussi faibles que ses capacités cognitives, mais elles étaient en quelque sorte existantes.”

La semi nymphe ouvrit la porte vêtue de sa robe noire, puis se dirigea vers sa coiffeuse. Elle continua son monologue tout en enfilant quelques bijoux.

“Bien sûr, cela aurait été mieux de ne pas en arriver là.  Peut être que cela ne serait pas arrivé s’il m’avait donné ce que je voulais sans faire d’histoire… Peut être.”
Elle prit ensuite une paire de chaussure et la porta avant de poser son regard sur le triton.

“Maintenant si vous voulez savoir si j’éprouve un quelconque remord, la réponse est : non pas le moins du monde. Cet énergumène était une énorme épine dans mon pied et je suis bien heureuse de m’en être débarrassé. Il reste sa mère… mais bon je m’en occuperai plus tard, chaque chose en son temps.”

Elle finit par dire avec un air mauvais avant de sourire malicieusement.

“Bien mon cher, maintenant je peux vous suivre jusqu’au bout de la nuit.” dit elle de sa voix enjouée.

Nouvelle tenue

Eramélia - Muse messagère

La muse l’observait sans se dépeindre de son air curieux. Ses cils battirent légèrement à son énonciation.

« A des fins plus plaisantes…, répéta la jeune femme. »

Un de ses sourcils dessinés à la perfection de arqua pour marquer son interrogation silencieuse à laquelle Zabargade répondit aussitôt. Ses yeux, semblables à la couleur du maana, s’écarquillèrent légèrement et un gloussement nerveux lui échappa quand sa queue s’aventura sur son frêle corps.

« Oh ! S’exclama-t-elle en posant sa main sur son attribut curieux. Comment faites-vous pour ne pas qu’elle tranche quoi que ce soit à l’intérieur ? Il serait fâcheux de me laisser une blessure si vous vous aventurer trop loin, fit remarquer Eramélia qui se dandinait d’excitation. »

La jeune femme eut un nouveau rire en prenant soin de ne pas quitter l’incube des yeux. Elle buvait ses paroles sans jamais l’interrompre, se contentant d’hocher la tête pour marquer son écoute active.

« Vos phéromones peuvent fonctionner sur moi ? Permettez-moi d’en douter, étant donné que je ne suis pas de la même espèce que vous… »

La muse lui adressa un sourire mutin en plaçant ses bras entre ses cuisses pour se pencher vers Zabargade.

« Alors comme ça on se promène avec des philtres de Vénus sur soi? Conspira-t-elle à voix basse d’une voix taquine avant de glousser. Vile séducteur! Tant que vous connaissez la limite d’autrui, j’imagine que tout se passera bien. »

Eramélia haussa les épaules avec innocence et glissa ses doigts contre la mâchoire de son interlocuteur pour venir ensuite chercher le cuir de ses ailes d’un air mutin. Elle posa ensuite ses deux mains sur ses épaules et s’aida de cette appuie pour se laisser glisser à son tour dans l’eau chaude. Un soupir d’aise lui échappa alors qu’elle penchait la tête en arrière pour immerger ses cheveux frisés.

Le temps d’un instant, elle fixa les bouts de cristal au plafond et reporta son attention sur l’incube.

« Avez-vous envie de tester vos charmes sur moi ? A l’occasion. »