Je me porte volontaire pour essayer avec ta musique.

Le pouvoir de l'Automne à venir

Quelque part, sous la terre encore chaude des températures d'été, le temple des saisons bâti par les toutes druidesses ayant formés les Sangs Premiers à la fondation d'Eldarya s'apprête à basculer à une nouvelle saison : la terre devient plus froide et sèche, le paysage prend peu à peu les couleurs chaudes et prépare du nouveau sommeil hivernal. Les colonnes sculptées dans les racines des arbres durcissent et communiquent leur besoin de ralentir peu à peu la fertilité de la terre après trois longs mois de beau temps, de chaleur, de production de fruits et de plantes.

La druidesse de l'Eté laisse alors place à celle qui personnifie l'automne en ce jour qu'est l'équinoxe automnal. Les quatre consœurs se préparent au sortilège de basculement des saisons avec en son centre Edmia, vêtue des couleurs de sa saison. Dans une vieille langue connue d'elles seules, les premières lignes du sortilège s'entendent et résonnent dans les longs couloirs du temple. Les colonnes de racines se font alors plus solides au fil de la récitation qui va crescendo, s'enfoncent encore plus profondément dans la terre et une énergie se fait ressentir dans l'air, les druidesses se concentrent tant qu'elles se mettent à léviter à un mètre du sol.
Edmia, mains sur le sol, ressent alors la terre encore fertile et prie par télépathie pour donner son énergie automnal pour la saison dont elle est la digne représentante. Levant son visage vers le plafond de la salle, ses yeux aux couleurs de l'automne s'ouvrent tandis que son aura aux même teintes se répand à la surface pour colorier les premières feuilles et une subtile odeur de légumes arrive aux narines des gardiennes, surtout de la principale intéressée qui raffole de l'une d'elles en particulier... Le potimarron. En ouvrant de nouveau ses yeux, tout redevient peu à peu normal et l'automne peut enfin arriver.

309 mots

Nos corps à la dérive

Dernière modification par Elda-Arya (Le 18-07-2025 à 19h17)





Bonjour,
Je reserve !

Édit : Je m’excuse pour ce léger retard, j’espère que ça te plaira. Je me suis inspirée de Théa pour ce texte ^-^/

Le cœur a ses raisons, que la raison ignore

« Dégages et retourne donc jouer le toutou pour la garde. Apparemment tu leur as pardonné le massacre des tiens, ça ne devait pas compter tant que ça pour toi.
Tu es vraiment pathétique.»

Seul, devant l’immensité de l’océan, les paroles prononcées par Lance ne cessaient de tourner en boucle dans la tête de Théa.
Il savait, il avait fini par apprendre pour lui et Valkyon. Et ça l’a rendu fou de rage. Il n’a pas usé de la violence physique pour punir la fée, mais les mots prononcés ont fait bien plus de dégâts que les coups.
Pour preuve, les larmes ne tarissaient pas, inondant son visage. La respiration saccadée, Théanore agrippa son vêtement, au niveau de son cœur, comme pour se l’arracher.
Rejoindre les siens, peut-être que ce serait plus simple.

Le capitaine savait pertinemment que la relation qu’il avait créée avec son chef de garde n’était qu’une bombe à retardement. Mais il en avait besoin. Valkyon lui donnait ce qu’il n’avait pas reçu depuis bien longtemps. Ça lui a aussi pris beaucoup.
Les paroles du dragon de glace avaient dépassé les limites de Théa. Il était censé lui en vouloir, ne plus travailler avec lui, ne plus l’aider en lui apportant des informations. Mais c’était impossible. La Fée voulait continuer à marcher auprès de lui. Même s’il ne devrait pas, il avait déjà pardonné à Lance. Pour cela, son cœur le faisait souffrir le martyre. Parce que même après toutes les paroles prononcées, Lance passait avant tout le reste.

Pour le prochaine personne, je propose cette musique :

Alex Warren - Ordinary

Merci beaucoup pour ton joli texte, j’ai passé un agréable moment en le lisant et en découvrant les talents de Nevra





@Elmaëyn

Dernière modification par Edmia (Le 28-08-2025 à 23h59)

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Allez, je vais tenter.

Déclaration

- " Nevra, qu’est-ce que tu as fait à tes mains ? Elles sont rouges !"

-" Ce n'est rien, ma Mia."

-" Ce n'est rien ? Ce n'est rien ?! Tu ne peux plus rien tenir sans trembler ! Alors non, ça ne va pas du tout. Comment vas-tu faire en mission si ta main tremble rien qu'en tenant ta dague ou n'importe quelle arme de l'Ombre ?"

- " Tu paniques pour rien, je ne me suis pas blessé à un quelconque entraînement. C'est que... En cachette..."

-" Quoi ?"

Que peut-il bien me cacher avec gêne pour me parler avec aussi peu d'assurance ? Cela fait plusieurs semaines que le bout de ses doigts sont dans cet état et si j'en ignore la cause, je ne pourrais pas les soigner comme il faut et cela me frustre. Je lui masse avec délicatesse les mains pour soulager un tant soit peu les rougeurs.

-" Tu es sûre que tu n'aurais pas quelques gouttes de sang de fée dans les veines pour être aussi douée en massage ?"

-" Petit flatteur, va."

-" La vérité, c'est que je me suis remis aux instruments à corde récemment et il faut admettre que même si je n'ai rien perdu de mon oreille musicale, il n'en est pas de même pour mon doigté..."

-" Tu as l'âme d'un musicien, toi ? C'est une image qui te sied pas trop mal."

-" Je suis un grand romantique à l'ancienne, moi ! Une belle sérénade sous le balcon avec un luth, des paroles lyriques, l'âme d'un poète,... "

-" C'est sûr que ça a beaucoup de charme. Et se pourrait-il que tu aies une muse qui t'inspire ? "

-" J'en ai beaucoup selon mon humeur mais toi... Tu es celle qui m'inspire et éveille ce qu'il y a de mieux en moi. Je vais te le prouver d'ailleurs."

Sur ces paroles, il se lève et va prend un luth sculpté dans du bois elfique, entamant quelques notes fort agréables qui contrastent avec la grimace de douleur que son visage exprime.

-" You're takin' me out of the ordinary
I want you to layin' me down 'til we dead and buried
On the edge of your knife, stayin' drunk on your vine
The angels up in the clouds are jealous knowin' we found
Somethin' so  out of the ordinary
You got me kissin' the ground of your sanctuary
Shatter me with your touch, Oh Lord, return to me dust
The angels up in the clouds are jealous knowin' you found
(...)

Savoir que je peux lui inspirer autant d'amour me touche tant, que ces mots me sont adressés et qu'il me dévoile cette facette de son être me fait l'aimer encore plus qu'avant.

459 mots

Le cygne de Camille Saint-Saïens

Dernière modification par Elda-Arya (Le 26-08-2025 à 22h10)