Bonjour,

Voici ma critique de l’épisode 7

CDC : Nevra
Illustration : Nevra (sur ancien compte : Ezarel, Nevra, Leiftan)

Ce qui ressort positivement de cet épisode, c’est la possibilité de jouer Alajéa, Eweleïn ou Ykhar. Cela permet d’en apprendre davantage sur la perception qu’ont ces personnages de nous et de mieux comprendre leur place sociale. Par exemple, même si Nevra est contrarié par nous, il nous défend malgré tout. Cependant, il y a une incohérence dans la mécanique des choix : on nous dit que nos décisions influencent l’opinion des autres, puis on nous demande de raconter des crasses sur notre propre personnage en incarnant Alajéa. Ce n’est pas faire un choix, c’est essayer de deviner ce que les scénaristes attendent, ce qui est frustrant.


La narration est plutôt fluide, bien qu’il y ait des allers-retours qui alourdissent un peu le rythme sans toujours apporter de réel intérêt.


Visuellement, l’île des kappas est magnifique. Concernant les illustrations, j’ai pu faire les trois routes sur mon premier compte (désormais perdu pour une raison inconnue, et même mon pseudo a été pris par une autre joueuse. J'y avais pourtant mis de l'argent). Elles sont absolument magnifiques. J’ai particulièrement aimé celles d’Ezarel et de Nevra. Le dialogue avec Ezarel m’avait laissé un très bon souvenir. Celui de Nevra est plus court, mais renforcé par son attitude à l’infirmerie.



À noter que le fameux lapin n’apparaît pas dans la version mobile (celle que j’utilise).



Le scénario dans l’ensemble est sympa, et j’ai apprécié faire la mission avec Chrome. Toutefois, je suis restée dubitative face à son comportement : il nous laisse derrière sans prévenir personne. Dans mon souvenir, il affirme juste qu’on est encore dans l’eau, mais cela dépend peut-être de la route choisie.


L’épisode est d’une durée correcte : environ 1500 manaas, ce qui en fait un épisode à "pénibilité medium" à refaire pour compléter toutes les routes. Cela équivaut à 15 à 30 jours de connexions avec mini-jeux, soit entre 60 et 120 jours pour faire les quatre routes.


J’ai apprécié qu’Erika soit davantage présentée comme une héroïne indépendante, et moins centrée sur ses crushs. Cela lui donne plus de présence propre dans l’histoire.


Eliott est adorable. En revanche, la remarque du kappa sur sa bien-aimée est étrange : se méfie-t-il ou nous fait-il confiance ? Et pourquoi ne dit-il rien à Chrome qui a volé de l’eau ? Ignore-t-il qu’on a pris une ressource vitale à quelqu’un de son propre village ?


Enfin, il faut souligner que la grammaire du jeu laisse à désirer. Elle était déjà problématique à la sortie de l’épisode, et cela n’a pas changé. Il existe pourtant des professionnels du FLE, même pour les locuteurs natifs.