Critique : Eldarya - Épisode 8
Coup de cœur : NevraPremier compte : CDC Ezarel
Illustrations obtenues : 2 sur 4 (3/4 avec celle d’Ezarel)Bonjour !
Episode de transition plutôt agréable, mais le nouveau système le rend très coûteux en manaas : entre 1600 et 1700 pour un seul passage, soit entre 4800 et 5100 pour récupérer les trois illustrations. Cela représente entre 48 et 102 jours d’économies, selon nos résultats aux mini-jeux et sans compter la nourriture des familiers.
Côté rejouabilité, j’ai ressenti une vraie frustration : la sensation de dépenser beaucoup pour peu de contenu. Ce n’est sans doute pas lié à l’épisode lui-même, qui devait être moins coûteux avec l’ancien système. Mais aujourd’hui, on se retrouve à gaspiller des manaas sur des dialogues très courts, parfois réduits à de simples “...”. L’immersion est là, mais le porte-monnaie virtuel fond à vue d’œil.

J’ai réussi à atteindre les 90 de L’O’M avec Nevra.

D’ailleurs, j’ai eu l’impression (peut-être fausse) que le L’O’M progressait plus vite avec les CDC auparavant à ce même stade du jeu.
Le seul véritable challenge ici concerne la relation avec Chrome.
Graphiquement, l’illustration de Nevra est très réussie, bien que le bas de sa tunique soit un peu étrange. Celle de l’homme masqué avec Erika m’a semblé mal proportionnée, et, dans mes souvenirs, celle d’Ezarel en train de manger des coquillettes était correcte.
En revanche, j’ai remarqué pour la première fois des problèmes de proportions entre les personnages : lorsqu’Alajéa et Nevra sont côte à côte, l’écart de taille et de corpulence est si mal géré qu’on a l’impression qu’elle est coincée sous son aisselle. Le rendu est vraiment étrange.
Sur le plan narratif, j’ai beaucoup apprécié l’évolution de Nevra. Il est présenté comme plus qu’un simple dragueur : c’est un chef de garde compétent, potentiellement un bon ami. Le flirt avec Erika se construit avec subtilité, sans tomber dans les clichés adolescents du “non, il ne m’intéresse pas du tout !”. C’est une approche plus mature, et ça fait du bien.
En revanche, j’ai trouvé incohérent que Nevra soit impressionné par Karuto. C’est OOC à mes yeux. Je le vois comme un prédateur (au sens large, non sexuel), quelqu’un qui aime jouer avec les nerfs des autres, pas comme un chaton effrayé par une souris. Il peut éviter les conflits, mais certainement pas fuir ou se soumettre. Face à Karuto, j’imaginerais plutôt une attitude distante ou nonchalante.
Et petite remarque culinaire au passage : vous savez qu’on peut faire autre chose que du pop-corn avec du maïs ? Je chipote, mais sérieusement… le pop-corn, ça sent le pet. Qui aurait envie de goûter ça sans avoir été préalablement conditionné à croire que c’est bon ?
Enfin, j’apprécie qu’Erika s’oppose un peu plus à Miiko. Ça apporte une dynamique intéressante. Dommage cependant qu’elle manque encore de curiosité et se laisse si facilement détourner d’une question par un simple changement de sujet.
Bonne journée !
