Bonsoir! Je viens rendre la commande de @Elwyn-- 
J'ai beaucoup aimé travailler sur la fin, j'espère qu'elle te plaira. Il y a deux versions, une normale et une "censurée" au niveau de l'attaque, pour les âmes sensibles. Ainsi tout le monde pourra le lire ^^
[spoiler Spoiler=Récap de ta commande ^^]Pseudo: Elwyn--
Genre du one-shot souhaité: Fantasy, Romance, Drame
Description plus ou moins précise: Ma gardienne (Elwyn) se promenait tranquillement dans les plaines extérieur lorsqu'elle fut attaquée par plusieurs personnes armées et sans pouvoir se contrôler, son pouvoir prit le dessus (elle est atteinte d'une malédiction qui lui donne une apparence envoûtante et elle peut faire sortir des sortes de ronces épineuse d'elle) et elle les tua tous sous le regard d'Ezarel. De peur elle s'enfuit au fin fond de la forêt et Ezarel partit à sa recherche, à la fin je veux un truck super romantiique !! '^'
Personnages principaux: Ma gardienne et Ezarel
Personnages secondaires: Nevra et Miiko
Point de vue désiré: Interne ou omniscient comme vous le sentez ^^'
Autre: Ma gardienne est de normal très souriante et gentille (un peu comme le rayon de soleil de la garde) et elle est effrayée plus que tout de ses pouvoirs parfois incontrôlables ne voulant faire de mal à personne
[/spoiler]
[spoiler Spoiler=Version normale]Il faisait beau. Le vent léger soufflait doucement sur l’herbe verte, qui ondulait en caressant les pieds d’Elwyn. La jeune fille était perdue dans ses pensées, et regardait sans vraiment les voir les vagues de l’océan. Un papillon passa, se posa sur son épaule, puis repartit. L’atmosphère était si calme, qu’Elwyn aurait pu fermer les yeux, et s’endormir debout en se laissant porter par la brise. Il faisait beau. Les pensées tournaient et retournaient dans sa tête, dans un ballet incessant. Si bien qu’elle n’entendit mas les pas feutrés se rapprocher, ni ne sentit le mouvement qui se produisait dans son dos.
En revanche, elle sentit parfaitement la main qui se plaqua contre sa bouche, et le bras qui l’enserra au niveau de la taille. Prise de panique, Elwyn décocha un grand coup de coude dans les cotes de son agresseur, et se retourna, pour faire face à un groupe de personnes, visiblement des hommes, masqués. Un, elle les compta d’un coup d’œil. Il y en avait cinq. Deux, elle saisit le bras de celui qui était le plus proche d’elle, et le fit basculer au sol. Les quatre autres se précipitèrent vers elle. Elle se mit alors à courir en direction du QG. Elle devait prévenir quelqu’un, que quelqu’un l’aide !
En tentant de rejoindre ce qui serait pour elle un endroit d’aide et de secours, elle trébucha et s’étala de tout son long sur le sol. Un des hommes lui empoigna le bras, et se mis à la tirer vers lui. En hurlant, Elwyn tenta de le frapper à de multiples reprises, sans succès. Les autres arrivèrent alors, et elle fut immobilisée, impuissante. Son cœur battait la chamade. Et soudain, ses yeux s’agrandirent de terreur. NON ! Non, ce n’était pas possible, pas maintenant ! Elle sentit monter en elle une force sombre, destructrice. Puis tout se déchaîna. La terre se mit à trembler, et le sol s’ouvrit pour laisser place à des racines hérissées de pointes acérées. Les hommes qui tentaient d’emmener Elwyn eurent un mouvement de recul. Un seul. Les branches destructrices fondirent sur eux. Contre la volonté de la jeune fille, qui les avait pourtant invoquées, elles fondirent sur ses assaillants, leur transperçant le ventre, arrachant la peau en multiples endroits, griffant le visage jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’humain en eux. Toute l’horreur qui se cachait dans ce monde fut rassemblée entre les griffes de cette rose délicate, qui vit mourir, un à un, dans d’atroces souffrances, cinq hommes. Le dernier la supplia de l’épargner. Les ronces n’en firent rien.
Quelques instants plus tard, il ne restait rien. Elwyn, horrifiée, regardait les cadavres ensanglantés qui s’étalaient devant elle. Elle entendit un bruit, et leva ses yeux pleins de larmes. Ce qu’elle vit lui transperça le cœur comme un millier d’épines. Nevra et Ezarel étaient vers la plage quand ils avaient entendu ses cris. Ils avaient accouru, et regardaient maintenant l’affreux spectacle. Elwyn se tourna vers Ezarel, pour chercher un peu de soutient. Elle ne vit dans ses yeux que de la peur, de l’horreur et du dégoût, causés par le choc de cette vision sanglante. La jeune fille hurla, et déversant toutes les larmes de désespoir qui étaient en elle, s’enfuit vers la forêt.
_ Elwyn ! cria Ezarel, tendant la main vers elle.
_ Laisse, on n’a pas le temps, il faut avertir Miiko. Et pour l’instant, Elwyn est un danger potentiel, elle sera mieux seule. Il faut prévenir la garde que cinq hommes ont réussi à s’infiltrer sur nos terres et ont menacé une de nos recrues. En découvrant leur identité, on saura d’où ils viennent et donc quoi faire. Je te laisse voir d’abord si ils sont vraiment humains, moi je fonce vers le QG.
À contrecœur, Ezarel acquiesça. Nevra avait raison, il fallait agir vite.
Tandis que le vampire, grâce à sa vitesse surhumaine, s’éloignait vers le quartier général, Ezarel observa les corps, une boule au ventre. Il ne cessait de penser à Elwyn. Il avait peur. Pas d’elle. Pour elle. Plus il y pensait, plus il appréciait cette jeune humaine. À vrai dire… Ezarel leva la tête. Non, il ne pouvait pas la laisser seule. Il regarda une dernière fois en direction de sa ville, son foyer. Et il partit en courant vers la direction qu’avait emprunté Elwyn.
La forêt était dense, il faisait sombre. Sur son chemin, Elwyn avait semé des branches épineuses, qui griffaient Ezarel au bras, aux jambes. Il s’en fichait. Il continua d’avancer un long moment, jusqu’à trouver une clairière. Au centre se dressait une muraille de branches tortueuses, un rempart qui menaçait de réduire en lambeaux le premier qui approcherait. L’elfe s'avança.
_ Elwyn…
_ Non, va-t’en ! Avant que je ne te fasse du mal ! répondit une voix cassée à force de cris et de pleurs.
_ Tu ne feras de mal à personne. Je le sais.
_ J’ai fait du mal à ces hommes, Ezarel ! Tellement de mal ! Si tu avais vu leurs yeux, remplis de souffrance et de terreur ! Ils me suppliaient d’arrêter, et…et…les cris des ronces dans ma tête faisaient que je prenais presque plaisir à les voir ainsi ! Je ne veux plus subir ça, tu comprends ? Je ne veux plus faire de mal…à personne !
_ Elwyn…sais-tu pourquoi je suis venu ?
Les ronces s’écartèrent légèrement.
_ Non…
_ J’ai un aveu à te faire.
Le mur commença à descendre, regagnant la terre petit à petit.
_ Ces derniers mois, je n’ai pas été…des plus accueillants. Mais, de te voir si souriante, si pleine de bonne humeur quand tu répondais à mes blagues, malgré toutes mes provocations, tous mes refus quand tu as tenté de te rapprocher de moi, de voir ton sourire si chaleureux à chaque fois que tu me voyais, ça m’a fait réaliser une chose.
Ezarel passa au dessus du reste du mur, s’approcha d’Elwyn, posa une main sur sa joue. Il regarda la jeune fille dans les yeux. Elle était magnifique, même les yeux pleins de larmes. Il les essuya, pour tenter de chasser la tristesse de son visage. Elle se mit à soupirer. Elle avait tellement souffert… elle s’appuya sur le support réconfortant que lui apportait l’elfe. Ils étaient là, au milieu d’une clairière éclairée par les doux rayons dorés du soleil de l’après-midi, dans les pires conditions du monde.
_ Qu’as-tu réalisé ? demanda-t-elle d’une voix si basse que le chant des oiseaux la couvrait presque
Ezarel se pencha vers elle. Elle sentit son souffle chaud se rapprocher de son visage. Elle avait peur. Peur de le perdre. Peur de souffrir encore. Elwyn ferma les yeux. Elle ne devait plus penser à cela maintenant. Ses lèvres rencontrèrent enfin celles d’Ezarel. Une ultime larme coula sur sa joue.
_ Je t’aime, lui souffla Ezarel, au bout de quelques instants.[/spoiler]
[spoiler Spoiler=Version censurée]faisait beau. Le vent léger soufflait doucement sur l’herbe verte, qui ondulait en caressant les pieds d’Elwyn. La jeune fille était perdue dans ses pensées, et regardait sans vraiment les voir les vagues de l’océan. Un papillon passa, se posa sur son épaule, puis repartit. L’atmosphère était si calme, qu’Elwyn aurait pu fermer les yeux, et s’endormir debout en se laissant porter par la brise. Il faisait beau. Les pensées tournaient et retournaient dans sa tête, dans un ballet incessant. Si bien qu’elle n’entendit mas les pas feutrés se rapprocher, ni ne sentit le mouvement qui se produisait dans son dos.
En revanche, elle sentit parfaitement la main qui se plaqua contre sa bouche, et le bras qui l’enserra au niveau de la taille. Prise de panique, Elwyn décocha un grand coup de coude dans les cotes de son agresseur, et se retourna, pour faire face à un groupe de personnes, visiblement des hommes, masqués. Un, elle les compta d’un coup d’œil. Il y en avait cinq. Deux, elle saisit le bras de celui qui était le plus proche d’elle, et le fit basculer au sol. Les quatre autres se précipitèrent vers elle. Elle se mit alors à courir en direction du QG. Elle devait prévenir quelqu’un, que quelqu’un l’aide !
En tentant de rejoindre ce qui serait pour elle un endroit d’aide et de secours, elle trébucha et s’étala de tout son long sur le sol. Un des hommes lui empoigna le bras, et se mis à la tirer vers lui. En hurlant, Elwyn tenta de le frapper à de multiples reprises, sans succès. Les autres arrivèrent alors, et elle fut immobilisée, impuissante. Son cœur battait la chamade. Et soudain, ses yeux s’agrandirent de terreur. NON ! Non, ce n’était pas possible, pas maintenant ! Elle sentit monter en elle une force sombre, destructrice. Puis tout se déchaîna. La terre se mit à trembler, et le sol s’ouvrit pour laisser place à des racines hérissées de pointes acérées. Les hommes qui tentaient d’emmener Elwyn eurent un mouvement de recul. Un seul.
Quelques instants plus tard, il ne restait rien. Elwyn, horrifiée, regardait les cadavres ensanglantés qui s’étalaient devant elle. Elle entendit un bruit, et leva ses yeux pleins de larmes. Ce qu’elle vit lui transperça le cœur comme un millier d’épines. Nevra et Ezarel étaient vers la plage quand ils avaient entendu ses cris. Ils avaient accouru, et regardaient maintenant l’affreux spectacle. Elwyn se tourna vers Ezarel, pour chercher un peu de soutient. Elle ne vit dans ses yeux que de la peur, de l’horreur et du dégoût, causés par le choc de cette vision sanglante. La jeune fille hurla, et déversant toutes les larmes de désespoir qui étaient en elle, s’enfuit vers la forêt.
_ Elwyn ! cria Ezarel, tendant la main vers elle.
_ Laisse, on n’a pas le temps, il faut avertir Miiko. Et pour l’instant, Elwyn est un danger potentiel, elle sera mieux seule. Il faut prévenir la garde que cinq hommes ont réussi à s’infiltrer sur nos terres et ont menacé une de nos recrues. En découvrant leur identité, on saura d’où ils viennent et donc quoi faire. Je te laisse voir d’abord si ils sont vraiment humains, moi je fonce vers le QG.
À contrecœur, Ezarel acquiesça. Nevra avait raison, il fallait agir vite.
Tandis que le vampire, grâce à sa vitesse surhumaine, s’éloignait vers le quartier général, Ezarel observa les corps, une boule au ventre. Il ne cessait de penser à Elwyn. Il avait peur. Pas d’elle. Pour elle. Plus il y pensait, plus il appréciait cette jeune humaine. À vrai dire… Ezarel leva la tête. Non, il ne pouvait pas la laisser seule. Il regarda une dernière fois en direction de sa ville, son foyer. Et il partit en courant vers la direction qu’avait emprunté Elwyn.
La forêt était dense, il faisait sombre. Sur son chemin, Elwyn avait semé des branches épineuses, qui griffaient Ezarel au bras, aux jambes. Il s’en fichait. Il continua d’avancer un long moment, jusqu’à trouver une clairière. Au centre se dressait une muraille de branches tortueuses, un rempart qui menaçait de réduire en lambeaux le premier qui approcherait. L’elfe s'avança.
_ Elwyn…
_ Non, va-t’en ! Avant que je ne te fasse du mal ! répondit une voix cassée à force de cris et de pleurs.
_ Tu ne feras de mal à personne. Je le sais.
_ J’ai fait du mal à ces hommes, Ezarel ! Tellement de mal ! Si tu avais vu leurs yeux, remplis de souffrance et de terreur ! Ils me suppliaient d’arrêter, et…et…les cris des ronces dans ma tête faisaient que je prenais presque plaisir à les voir ainsi ! Je ne veux plus subir ça, tu comprends ? Je ne veux plus faire de mal…à personne !
_ Elwyn…sais-tu pourquoi je suis venu ?
Les ronces s’écartèrent légèrement.
_ Non…
_ J’ai un aveu à te faire.
Le mur commença à descendre, regagnant la terre petit à petit.
_ Ces derniers mois, je n’ai pas été…des plus accueillants. Mais, de te voir si souriante, si pleine de bonne humeur quand tu répondais à mes blagues, malgré toutes mes provocations, tous mes refus quand tu as tenté de te rapprocher de moi, de voir ton sourire si chaleureux à chaque fois que tu me voyais, ça m’a fait réaliser une chose.
Ezarel passa au dessus du reste du mur, s’approcha d’Elwyn, posa une main sur sa joue. Il regarda la jeune fille dans les yeux. Elle était magnifique, même les yeux pleins de larmes. Il les essuya, pour tenter de chasser la tristesse de son visage. Elle se mit à soupirer. Elle avait tellement souffert… elle s’appuya sur le support réconfortant que lui apportait l’elfe. Ils étaient là, au milieu d’une clairière éclairée par les doux rayons dorés du soleil de l’après-midi, dans les pires conditions du monde.
_ Qu’as-tu réalisé ? demanda-t-elle d’une voix si basse que le chant des oiseaux la couvrait presque
Ezarel se pencha vers elle. Elle sentit son souffle chaud se rapprocher de son visage. Elle avait peur. Peur de le perdre. Peur de souffrir encore. Elwyn ferma les yeux. Elle ne devait plus penser à cela maintenant. Ses lèvres rencontrèrent enfin celles d’Ezarel. Une ultime larme coula sur sa joue.
_ Je t’aime, lui souffla Ezarel, au bout de quelques instants.[/spoiler]
C'est tout pour moi, bye! ~°•
P.S. Au cas où Elwyn-- aurait oublié de le faire sur le forum, elle m'a bien remerciée, mais par mp. Si elle ne voit pas mon message avant la fin du temps, ne la tapez pas please ^^
Dernière modification par Novalia- (Le 30-03-2017 à 18h27)